Vidéo. Algérie. Des généraux et des responsables au FLN cultivent du cannabis

MAE algérien, Abdelkader Messahel. L'arroseur arrosé!

MAE algérien, Abdelkader Messahel. L'arroseur arrosé! . AFP

La culture de cannabis existe bel et bien en Algérie. Et d'après «AlgeriaTimes», qui s'appuie sur une vidéo amateur filmée par deux jeunes Algériens, d'importants champs de culture de Kif appartiennent à des généraux et à des responsables du FLN, inamovible parti au pouvoir. Les détails.

Le 26/10/2017 à 16h52

L'argument en béton que non seulement la culture du cannabis existe en Algérie, mais est aussi et surtout pratiquée par des généraux et des responsables du Front de libération nationale, FLN, parti au pouvoir depuis l'Indépendance de l'Algérie (en 1962). Une vidéo filmée par deux jeunes Algériens au coeur d'un champ de culture de kif dans une région algérienne, et diffusée par notre confrère "Algeria Times" dans son édition du 24 octobre courant, apporte la preuve que les apparatchiks algériens, haut galonnés et responsables au parti "inique" FLN, s'adonnent bel et bien à la culture de cannabis et en approvisionnent aussi non seulement les quartiers algériens mais aussi les narcoterroristes essaimant dans la région sahélo-saharienne (Mali, Niger, Mauritanie et Burkina Faso, entre autres).

Commentant cet enregistrement, "Algeria Times" note qu'"en l'absence de chiffres officiels précis, de multiples champs de culture de cannabis appartenant à des généraux et à des hommes politiques du FLN, pullulent dans plusieurs wilayas algériennes". 

Dans la vidéo, l'un des jeunes algériens a précisé que c'est bien en Algérie et non Maroc que le champ de culture de cannabis existait et a été filmé. De quoi tordre le cou aux allégations hallucinées du ministre algérien des Affaires étrangères, le dénommé Abdelkader Messahel. Ce dernier avait accusé le Maroc, lors d'une intervention vendredi 20 octobre à Alger, de "blanchir via ses banques de l'argent du haschich dans le continent africain", poussant l'effronterie jusqu'à attribuer au transporteur aérien national, Royal Air Maroc, cette affabulation de "transporter en Afrique autre chose que les voyageurs"!

Par M'Hamed Hamrouch
Le 26/10/2017 à 16h52