Vidéos. Paris. Les motivations de l'auteur de la prise d'otages sont "très floues"

La prise d'otages a lieu au niveau de la boutique Mixicom, au 45-47 rue des Petites Ecuries.

La prise d'otages a lieu au niveau de la boutique Mixicom, au 45-47 rue des Petites Ecuries. . Capture d'écran Twitter

Plusieurs personnes étaient retenues en otage mardi 12 juin en fin de journée, dans un immeuble parisien du Xe arrondissement, par un homme "aux motivations floues".

Le 12/06/2018 à 17h56

"Selon les premiers éléments de l'enquête, il pourrait s'agir d'un déséquilibré aux motivations encore floues", ont indiqué des sources policières. Le forcené a déclaré à la police "être armé et retenir des otages" depuis 16H00 (14h00 GMT) dans un immeuble d'un quartier animé du centre de Paris, a déclaré une source policière à l'AFP. "Des négociations sont en cours" avec le preneur d'otages.

Un homme qui était retenu par le forcené a réussi à se sauver avant l'intervention de la police. Il a été légèrement blessé au cours d'un échange de coups, a précisé à l'AFP une autre source policière. Un important périmètre de sécurité a été mis en place autour de la rue des Petites écuries, fréquentée notamment pour ses bars et restaurants. De nombreux pompiers et des policiers casqués et équipés de fusils d'assaut étaient postés autour du périmètre.

Des parents venus chercher leurs enfants dans une crèche située dans cette rue ont néanmoins été autorisés à entrer dans le périmètre, a constaté un journaliste de l'AFP. Plusieurs dizaines de personnes qui se trouvaient dans le périmètre ont par ailleurs été évacuées par les forces de l'ordre dans le calme.

La France vit sous une constante menace terroriste depuis le début d'une vague d'attentats jihadistes en 2015, qui a fait 246 morts. Lors de la dernière attaque, en date, le mois dernier, un Français de 20 ans né en Tchétchénie avait attaqué au couteau des passants dans le quartier parisien de l'Opéra, tuant un homme, une attaque revendiquée par Daech.

Néanmoins, dans le cas présent, la piste terroriste ne serait pas privilégiée.

Le 12/06/2018 à 17h56