Il était une fois… Robin williams à Rabat

Robin Williams et les Dreiman dans sa chambre d'hôtel à Rabat

Robin Williams et les Dreiman dans sa chambre d'hôtel à Rabat . DR

L’acteur américain Robin williams, décédé récemment, a séjourné à Rabat en 1992 lors du tournage de "Being Human". Un jeune américain, qui l’a côtoyé, livre ses mémoires sur cet épisode r’bati de la star.

Le 23/08/2014 à 21h40

Il s’appelle Sam Dreiman et il rend un hommage assez particulier à Robin Williams qu’il a croisé à Rabat à travers un témoignage publié sur le site spécialisé "Kingsandkingdoms.com". En octobre 1992, l’auteur n’avait que cinq ans. Sa famille, dont le père travaille pour le compte de l’USAID, déménage à Rabat. Mais, en attendant que le paternel trouve un appartement dans la capitale du Maroc, les Dreiman s’installent à l’hôtel Hyatt (également ancien Hilton et actuel Sofitel Jardins des Roses). Et là, grosse surprise : les Williams habitaient une suite du même hôtel. Robin Williams y avait logé sa femme de l’époque Marsha Garces et leurs deux enfants Zelda et Cody (3 et un an). L’acteur était au Maroc pour le tournage partiel de "Being Human" (Les mille et une vies d’Hector) de Bill Forsyth aux côtés d’autres stars comme Kelly Hunter et John Torturro. L’enfant Sam, qui avait cinq ans, se rappelle d’un homme extrêmement gentil qui prenait ses petits-déjeuners dans le hall de l’hôtel en attendant son chauffeur pour aller à Kénitra où le film était tourné. Ou alors, dans le même hall, à siroter des cafés au lait ou à manger des fruits.

Sam Dreiman se souvient surtout d’un acteur qui ne refusait jamais de se faire prendre en photo avec ses admirateurs ou prendre le temps d’un autographe.Le père Dreiman, lui-même, trouvait beaucoup de gêne à demander une photo en compagnie de son compatriote. Il finit par le faire. A sa grosse surprise, se souvient le jeune Dreiman, il leur donne rendez-vous dans sa suite, un dimanche matin. Quand ils frappent à sa porte, il les reçoit habillé du seul bas de son pyjama, exhibant sa légendaire pilosité. Il s’excuse et va enfiler un t-shirt avant de revenir pour le mémorable cliché. Autre anecdote rapportée par le jeune américain aujourd’hui cadre d’une multinationale en Chine, les Williams n’étaient pas fans des petits plats marocains et surtout de la fameuse pastilla depuis qu’ils avaient appris qu’elle était faite avec des pigeons. 

Par Fatima Moho
Le 23/08/2014 à 21h40