Abdelilah Benkirane: «La question de mon retrait de la politique est prématurée»

Mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque 360. Interrogé par la presse, le secrétaire général du Parti de la justice et du développement, Abdelilah Benkirane, qui vient de regagner le royaume après avoir effectué le pèlerinage de la Omra, n'a pas souhaité se prononcer sur son avenir politique personnel.

Le 18/05/2017 à 19h26

«C’est une question prématurée, un peu avant terme. Et ce n’est pas le bon moment pour en parler.» C’est par ces mots que le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane a répondu aux journalistes qui l’interrogeaient sur son éventuel retrait définitif de la vie politique.

L’ancien chef du gouvernement, qui vient de regagner le royaume après avoir accompli le pèlerinage de la Omra à la Mecque, s’est contenté de déclarer à la presse qu’il s'était rendu aux Lieux saints parce qu'il avait besoin d’un repos psychique et physique. «Dieu merci, je me suis bien reposé et j’ai pris tout mon temps pour méditer», a-t-il encore tenu à souligner. 

Ces déclarations du SG du PJD interviennent au moment où les projecteurs sont braqués sur le parti de la Lampe qui se prépare à tenir son congrès national, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce vendredi 19 mai.

Le quotidien arabophone, réputé proche de Benkirane, ajoute que les déclarations de l’ancien chef du gouvernement tombent également au moment où des voix s’élèvent au sein de son parti, demandant sa reconduction pour un troisième mandat à la tête du PJD. «Mais cela», rappelle-t-on, «ne pourrait se concrétiser qu’après une réforme des statuts du parti.»

Abdelilah Benkirane a été élu secrétaire général du PJD le 20 juillet 2008. Il a été réélu le 14 juillet 2012 lors du congrès national du parti, en obtenant 684 voix contre 495 voix pour son adversaire Saâd-Eddine El Othmani. Aujourd’hui, les projecteurs sont braqués sur le prochain congrès du parti de la Lampe. Qui succédera à Benkirane ? C'est le suspense.

Par Mohamed Younsi
Le 18/05/2017 à 19h26