Accrochages à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie, les FAR en état d’alerte

L'armée marocaine est sur le qui-vive.

L'armée marocaine est sur le qui-vive. . DR

Revue de presseKiosque360. Des affrontements entre des unités de l’armée mauritanienne et des trafiquants de drogue ont poussé l’armée royale marocaine à renforcer sa présence à la frontière avec le voisin du sud.

Le 05/02/2016 à 18h37

Multiplication des survols de l’aviation militaire, renforcement de la présence armée et mobilisation dans les casernes militaires relevant de la Région Oued Eddahab-Lagouira. Décidément, l’armée marocaine est sur le qui-vive à la frontière sud du royaume avec la Mauritanie, indique Al Massae, dans son édition de ce weekend (6-7 février).

Sous le titre «l’armée met ses unités en état d’alerte», Al Massae indique que cette levée de boucliers militaire est intervenue après l’éclatement de violents affrontements entre l’armée mauritanienne et des trafiquants de drogue à la frontière nord-est du voisin mauritanien.

«Ces affrontements ont sonné la mobilisation dans les rangs des Forces armées royales, dans leurs composantes terrestre et aérienne», rapporte le quotidien, évoquant une multiplication des opérations de survol de la frontière sud du royaume.

«Les services mauritaniens avaient arrêté pas moins de 36 éléments du front Polisario lors d’une opération ayant visé dernièrement des bandes de trafiquants de drogue», rappelle la publication, ajoutant que plusieurs véhicules immatriculés à Tindouf avaient été saisis, sans compter des quantités de drogue importantes (3 tonnes de drogues dures).

« Ce n’est pas la première fois que les affrontements entre l’armée mauritanienne et des trafiquants de drogue éclatent», observe le quotidien, précisant que des accrochages similaires ont opposé les deux parties au mois de décembre dernier.

Citant des sources mauritaniennes, Al Massae indique que les contrebandiers seraient originaires des tribus touaregs maliennes, évoluant en collusion avec des éléments armés du front séparatiste sur l’axe dit de la mort : Algérie-Mali- Niger-Mauritanie.

Par Ziad Alami
Le 05/02/2016 à 18h37