Achat de voix: l’Istiqlal crie au complot

Adil  Benhamza, député et porte-parole du Parti de l'Istiqlal.

Adil  Benhamza, député et porte-parole du Parti de l'Istiqlal. . DR

Réagissant à la publication de la liste des personnes poursuivies pour corruption électorale, hier mercredi 7 octobre, le porte-parole du parti de l’Istiqlal, Adil Benhamza, dénonce une «violation du principe de la présomption d’innocence» et une tentative de nuire à l’image de sa formation.

Le 08/10/2015 à 15h00

Le parti de l’Istiqlal s'insurge contre la publication de la liste des personnes poursuivies pour corruption électorale. Contacté par Le360, le porte-parole du PI, Adil Benhamza, a affirmé l’opposition de sa formation à l’initiative du ministère de l’Intérieur de divulguer cette liste comprenant 26 noms dont 10 élus devant siéger au sein de la Chambre des conseillers.

«L’initiative du ministère de l’Intérieur est d’autant plus condamnable qu’elle porte atteinte au principe de la présomption d’innocence et vise à nuire à l’image de personnes», estime le porte-parole du parti de l’Istiqlal.

Ils sont en tout et pour tout 6 élus du parti de Allal El Fassi à avoir été entendus par la justice pour corruption électorale, y compris des membres de la famille du SG de ce parti, en l’occurrence Naoufal et Nabil Chabat, en plus de Fadwa Karim.

Pour le porte-parole du PI, l’initiative de l’Intérieur viserait à «faire de l'ombre» à l’élection du candidat istiqlalien Abdessamad Kayouh, à la présidence de la Chambre des conseillers. 

Par Ziad Alami
Le 08/10/2015 à 15h00