Affaire Merdas: les enquêteurs analysent les données GPS de la voiture du député assassiné

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Revue de presseKiosque360. Les services de la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) semblent privilégier la piste du crime organisé, dans l’affaire de l’assassinat du député UC Abdellatif Merdas.

Le 13/03/2017 à 20h40

Après une semaine d’intenses investigations, l’affaire de l’assassinat du député de l’Union constitutionnelle, Abdellatif Merdas, n’a toujours pas livré ses secrets.En effet, après approfondissement d’enquête, l'hypothèse du crime passionnel a été écartée. Les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) creusent donc d'autres pistes, en vue d’élucider cette affaire qui tient en haleine l’opinion publique nationale.

Ainsi, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 14 mars, les enquêteurs ont remorqué la voiture du défunt pour la conduire au laboratoire scientifique et technique de la police. Une équipe d’experts de la Compagnie Audi se chargeront de déchiffrer le système GPS de la voiture en vue de déterminer les trajets parcourus et, surtout, les lieux où le défunt se rendait fréquemment, au Maroc comme à l’étranger.

De même, poursuit le quotidien, les enquêteurs ont auditionné un individu qui aurait des liens avec une autre personne impliquée dans le trafic illégal à l’échelle internationale. Lors de son audition par les enquêteurs, la fille qui entretenait des relations avec le député UC avait en effet cité cette personnne en rapportant aux enquêteurs qu’un groupe d'inconnus, à bord d’une voiture immatriculée à l’étranger, avait violemment attaqué son compagnon.

La piste d’un règlement de comptes avec connexions mafieuses a également été soulevée par le quotidien Al Massae, dans son édition de ce mardi 14 mars. Les sources du quotidien précisent, à ce propos, que les enquêteurs de la BNPJ et de la DGST privilégient la piste d’un réseau international ayant des connexions en Europe et, surtout, en Espagne.

Selon les déclarations de l’épouse de la victime, Abdellatif Merdas avait beaucoup de contacts et recevait de nombreux appels téléphoniques, eu égard à ses multiples relations avec le monde des affaires, la politique et le domaine de l’immobilier. De même, a-t-elle ajouté, il se rendait fréquemment en Espagne où il possédait un logement.

Toujours est-il, conclut le quotidien, que les investigations se poursuivent pour recueillir le maximum d’informations susceptibles de permettre d’élucider le crime. Ainsi, le répertoire des appels téléphonique et le compte Facebook du défunt seront également passés au peigne fin, souligne encore la publication.

Par Mohamed Younsi
Le 13/03/2017 à 20h40