Alger traque les contrebandiers sur les frontières de l’ouest marocain

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Revue de presseKiosque360. L’info est à la Une de la presse algérienne. Une banque de données sur les contrebandiers vient d’être créée. Cet outil concerne uniquement ceux qui sont actifs dans les frontières de l’ouest, mais ne tient compte ni des terroristes ni des mafias d’armes et de cocaïne!

Le 12/04/2016 à 19h28

Les autorités algériennes ont annoncé le lancement d’une grande opération de surveillance à l’encontre des contrebandiers actifs dans la zone frontalière de l’ouest marocain, à travers ce qu’elles ont appelé une «banque de données», fait savoir le journal Al Massae dans son édition de ce mercredi 14 avril . Annoncée lundi à Tlemcen par le chef du service de la communication de la gendarmerie nationale algérienne, cette banque de données est un fichier regroupant toutes les informations liées au phénomène de la contrebande et permet de répertorier les moyens et la nature du trafic, souligne le journal. Selon des sources citées par Al Massae, la gendarmerie algérienne implantée dans les zones frontalières collecte, en plus des données précises sur les contrebandiers, des informations sur les villages et localités où ils sont très actifs, ainsi que les produits ciblés, les lieux d’acheminement et toutes les activités concernées par le trafic transfrontalier. L’opération porte également sur les antécédents et casiers judiciaires des contrebandiers, ainsi que les immatriculations des véhicules utilisés dans le trafic transfrontalier par les réseaux actifs dans ces zones, renchérit le journal. Et Al Massae d’ajouter que les autorités algériennes entendent étendre ces mesures à tous les points de la frontière maroco-algérienne afin de pouvoir disposer d’informations suffisantes sur les contrebandiers spécialisés dans le trafic transfrontalier et de suivre les activités des éléments impliqués pour mettre fin à ce phénomène.

Par Mustapha Nouri
Le 12/04/2016 à 19h28