Ana Palacio: des fonds espagnols finançaient le Polisario

Ana Palacio, la première femme ministre espagnole des Affaires étrangères (2002-2004).

Ana Palacio, la première femme ministre espagnole des Affaires étrangères (2002-2004). . dr

Revue de presseKiosque360. Des caisses d’épargne espagnoles auraient financé des activités du Polisario et versé des fonds aux camps de Tindouf, en Algérie. Cette révélation a été faite par l’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Ana Palacio. Les détails.

Le 18/07/2017 à 07h15

L’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères, Ana Palacio, vient de révéler que les séparatistes du Polisario avaient bénéficié de fonds versés par des caisses d’épargne espagnoles. Mais, a-t-elle précisé, le taux de financement des activités des séparatistes a beaucoup diminué depuis la chute du système des caisses d’épargne en Espagne. C’est dire si de grands responsables, dans la péninsule ibérique, ont manœuvré contre les intérêts du Maroc et de son intégrité territoriale, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 18 juillet.

Le quotidien, qui cite une intervention de l’ancienne cheffe de la diplomatie espagnole, Ana Palacio, lors d’une conférence sur la paix et la sécurité organisée par le Think tank «OCP Policy Center», basé à Rabat, précise que les manœuvres de certains responsables espagnols avaient été orchestrées en coordination avec le régime militaire algérien qui abrite les séparatistes du Polisario sur ses terres, les arme et les finance.

A ce propos, poursuit la publication, l’ancienne ministre espagnole affirme que l’Algérie est «le pays qui détient la clé pour que le Polisario accepte l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine». Et de préciser que les manœuvres du Polisario et ses stratégies ne visent qu'à nuire aux intérêts du Maroc et à son intégrité territoriale. A ce propos, l’ancienne ministre espagnole a évoqué la saisie de bateaux transportant du phosphate des gisements du Sahara marocain. Ces attaques, a-t-elle encore souligné, ne feront que saper les efforts des Nations unies dans le processus de règlement du différend autour du Sahara marocain.

Par Mohamed Younsi
Le 18/07/2017 à 07h15