Aziz Akhannouch investit les fiefs d’Ilyas El Omari dans le nord

Aziz Akhannouch, président du RNI.

Aziz Akhannouch, président du RNI. . DR

Revue de presseKiosque360. Après avoir remporté les élections législatives partielles dans la préfecture Mdiq-Fnideq, le RNI poursuit son avancée dans le nord et commence à déloger le PAM d’Ilyas El Omari de plusieurs de ses fiefs.

Le 20/03/2018 à 20h43

Sous la houlette d’Aziz Akhannouch, le RNI est décidé à supplanter le PAM dans ses propres fiefs, dans les régions du nord. Son éclatante victoire lors des législatives partielles organisées à Mdiq-Fnideq semble lui donner des ailes pour poursuivre sa conquêté du territoire politique d’Ilyas El Omari. D’autant que le parti de ce dernier ne cesse de perdre du terrain à cause des luttes intestines qui le rongent depuis quelques temps, rapporte Al Akhbar dans son édition du mercredi 21 mars 2018. Le quotidien casablancais considère donc que le PAM risque de perdre ses bases électorales dans plusieurs provinces et villes marocaines, au profit du RNI. Ainsi, le parti d’Akhnnouch est en passe d’accaparer la gestion de la commune de Targhist dans la province d’Al Hoceima, dont le président PAMiste se trouve actuellement en détention pour corruption et chantage.

Plusieurs sources concordantes estiment que la popularité du PAM a considérablement baissé dans les régions du nord. Un recul qui est dû à l’échec de la gestion des assemblées communales et provinciales dirigées par les élus PAMistes. Ces derniers n’auraient pas tenu leurs promesses électorales et ont, dans la plupart des cas, privilégié leurs intérêts personnels au détriment de ceux des administrés.

C’est ce qui a poussé le groupe parlementaire du RNI à envisager une tournée dans ces provinces, pour expliquer le programme de développement prôné par le parti et intitulé «La voie de la confiance». Une stratégie qui vise à affaiblir le PAM, déjà atomisé par les bourdes de son secrétaire général par intérim, notamment dans sa gestion unilatérale du parti, et la zizanie qu’il a semée quand il est revenu sur sa démission. Une attitude qui va à l’encontre des valeurs pour lesquelles a été créé le parti, qui se voulait une alternative à la prédominance du PJD et au discours populiste qui exploite la religion à des fins politiques.

Par Hassan Benadad
Le 20/03/2018 à 20h43