Benkirane continue de boycotter les réunions des partis de la majorité

Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD).

Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD). . Dr

Revue de presseKiosque360. Les chefs des partis de la majorité se sont réunis, mardi 18 juillet, sous la présidence du chef du gouvernement, pour discuter de la situation à Al Hoceima. Le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) a cependant brillé par son absence.

Le 19/07/2017 à 20h32

C'est une réunion des plus importantes que celle qui s'est tenue, mardi 18 juillet, au domicile du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani. Excepté le premier secrétaire général de l'Union socialiste des forces populaires (USFP), Driss Lachgar, qui a mandaté, pour le remplacer, Abdelkrim Benatiq et Mohamed Ben Abdelkader, tous deux membres du Bureau politique, les leaders du Rassemblement national des indépendants (RNI), du Mouvement populaire (MP), du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et de l'Union constitutionnelle (UC) ont répondu présent.

Le quotidien Al Akhbar, qui se fait l'écho de cette importante réunion dans son édition de ce jeudi 20 juillet, s'étonne donc de l'absence de Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD). "Benkirane n'a pas daigné assister à cette réunion pourtant très importante. Il continue de boycotter les réunions des partis de la majorité depuis son limogeage", indique le journal.

Le quotidien rappelle, par ailleurs, l'appel lancé par les partis de la majorité aux habitants d'Al Hoceima, les exhortant à ne pas participer à la manifestation prévue ce jeudi 20 juillet, après l'interdiction des autorités.Lesdites formations politiques, rappelle-t-on, ont rendu public un communiqué commun dans lequel elles appellent à l'instauration d'un climat d'apaisement et alertent sur "les répercussions que pourrait avoir toute escalade sur les habitants d’Al Hoceima et son économie, surtout dans le contexte actuel que vit cette ville".

Par Khalid Mesfioui
Le 19/07/2017 à 20h32