Benkirane invité au congrès du PAM grâce à Ilyas El Omari

Benkirane et Ilyas El Omari à couteaux tirés.

Benkirane et Ilyas El Omari à couteaux tirés. . DR

Revue de presseKiosque360. Suite à une initiative d’Ilyas El Omari et de Mohamed Cheikh Biadillah, les dirigeants du parti du Tracteur ont décidé d’inviter le chef du gouvernement à la séance inaugurale de leur congrès. Sera-t-il de la partie?

Le 22/01/2016 à 00h55

Après moult tractations, le comité préparatoire du 4e congrès du parti Authenticité et modernité (PAM) a décidé de faire montre de fair-play en invitant le chef du gouvernement, ainsi que les dirigeants du PJD, à la séance inaugurale prévue samedi 23 janvier.

Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du 22 janvier, indique que la décision a été prise dans la douleur. Plusieurs membres de la direction du parti du Tracteur ont en effet opposé un niet catégorique à cette initiative. Pour eux, Benkirane et son parti, qui combattent le PAM par tous les moyens, sont «personae non gratae».Le président du comité préparatoire, Mohamed Cheikh Biadillah, et l’homme fort du parti, Ilyas El Omari, ont déployé de grands efforts pour convaincre les opposants d'inviter Benkirane au congrès.

Reste à savoir si le patron du parti islamiste rendra la politesse aux dirigeants du PAM. Car, selon le journal, il n’est pas sûr que le chef du gouvernement réponde favorablement à l’invitation. Une source au sein du parti de la Lampe confie d’ailleurs au quotidien qu’il est fort probable que Benkirane décline l’invitation.

Par ailleurs, le journal indique que l’Oriental se taillera la première place en nombre de sièges au Conseil national, et ce en raison du poids important des adhérents de cette région. Les membres dudit Conseil auront la lourde tâche d’élire le bureau politique du parti, dont le nombre a été réduit à 14 membres, et le secrétaire général du parti. Ce dernier sera le favori pour prendre les rênes du prochain gouvernement, si jamais le PAM arrive en tête lors des prochaines législatives.

Par Ahmed Adoua
Le 22/01/2016 à 00h55