Centrafrique: le Conseil de sécurité exprime ses "sincères condoléances" au Maroc suite au décès de deux casques bleus

DR

Le Conseil de sécurité a exprimé, mercredi soir, ses “sincères condoléances” au Maroc suite à la mort, mardi après-midi, de deux militaires marocains appartenant au contingent des FAR, de la MINUSCA, dans une attaque armée près de la ville de Bria au nord-est de Bangui.

Le 05/01/2017 à 13h07

“Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leurs sincères condoléances et leur sympathie à l'égard des familles des Casques bleus tués, du gouvernement du Maroc et de la MINUSCA”, a indiqué un communiqué de l’organe exécutif de l’ONU.

Les Quinze ont condamné “dans les termes les plus forts” cette attaque, perpétrée par un groupe armé non identifié contre une patrouille du contingent des FAR de la MINUSCA, qui était en mission d’escorte d’un convoi logistique de l’ONU, au sud-est de la ville de Bria, lieu d’implantation du contingent des FAR.

Le Conseil a également condamné fermement les attaques et actes de provocation à l’égard de la MINUSCA, soulignant que les attaques ciblant des soldats de la paix s’apparentent à des “crimes de guerre”.

Par ailleurs; il a appelé les autorités centrafricaines à diligenter d’urgence une enquête sur cette attaque et à traduire ses auteurs en justice.

Plus tôt dans la journée, Farhan Haq, un porte-parole de l’ONU, avait présenté au Maroc les condoléances de l’Organisation internationale, suite à cette attaque.

“Nous exprimons nos condoléances au peuple et au gouvernement du Maroc”, avait déclaré F. Haq lors du point de presse quotidien.

De son côté, le représentant spécial du secrétaire général et chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, avait souligné qu’“aucune revendication ne saura justifier que des individus dirigent leurs griefs contre des casques bleus dont la présence sur le sol centrafricain n’a d’autre objectif que d’aider le pays à sortir de l’engrenage de la violence”.

Il avait assuré, dans un communiqué, que “tout sera mis en œuvre pour traquer et mettre la main sur les auteurs de ces attaques afin qu’ils soient traduits en justice”.

Le 05/01/2017 à 13h07