Centrafrique: une violente attaque anti-musulmans vaillamment repoussée par le contingent des FAR

Centrafrique: les casques bleus marocains ont réussi à repousser l'assaut des miliciens anti-Balaka.

Centrafrique: les casques bleus marocains ont réussi à repousser l'assaut des miliciens anti-Balaka. . DR

Les soldats de confession chrétienne "anti-Balaka" ont perpétré mercredi 21 juin une violente attaque contre un site situé à Bangassou protégé par des casques bleus marocains, et où se trouvaient près de 200 musulmans. L'assaut a été vaillamment repoussé par les soldats des Forces armées royales.

Le 23/06/2017 à 12h22

Plusieurs éléments de la milice anti-Balaka de sinistre réputation ont donné l'assaut mercredi 21 contre un site à Bangassou protégé par le contingent des Forces armées royales, et où étaient retranchés près de 200 musulmans, notamment des femmes et des enfants. L'assaut perpétré par ces miliciens réputés pour leur extrême violence n'aurait pas fait de morts et de blessés dans les rangs du contingent des casques bleus marocains déployé au sein et autour de cet établissement. 

Selon Far-Maroc, qui rapporte l'information, l'assaut a été repoussé par les vaillants soldats des Forces armées royales. Aucune victime n'a été déplorée par la force de l'ONU en république centrafricaine (Minusca) sur son site officiel consulté ce vendredi par le360.

Il n'en demeure pas moins que le risque demeure très élevé, comme le souligne bien ce haut gradé du contingent des FAR lors d'un point de presse donné conjointement avec le porte-parole de la Minusca, Vladimir Montéiro (voir vidéo ci-contre).

Cible des attaques les plus meurtrières en Centrafrique ces derniers mois, Bangassou, à 734 km de la capitale Bangui, a replongé dans la terreur des tueries malgré la présence de Casques bleus.

Pour rappel, deux soldats marocains ont été tués les 8 et 13 mai derniers dans deux attaques meurtrières perpétrées par les miliciens anti-Balaka.

Ces attaques ont suscité une vague d'indignation à travers le monde, qui s'est traduite par des réactions de réprobation et de condamnations de la part du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, du Conseil de sécurité, de l'Union africaine te de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).

Par Ziad Alami
Le 23/06/2017 à 12h22