Chabat et Bakkoury à couteaux tirés

Hamid Chabat, secrétaire général, du parti de l'Istiqlal.

Hamid Chabat, secrétaire général, du parti de l'Istiqlal. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Rien ne va plus entre les deux plus grands partis de l’opposition. Alors que le PAM tient à la candidature de Hakim Benchemmas à la tête de la deuxième Chambre, l’Istiqlal refuse cette option et tient coûte que coûte à présider la Chambre des conseillers.

Le 05/10/2015 à 20h42

Après la brouille entre le PJD et le RNI au sujet des élections des conseils régionaux et provinciaux, c’est au tour de l’opposition de s’entredéchirer. Le PAM et le parti de l’Istiqlal, tous deux de l’opposition et arrivés respectivement deuxième et premier aux élections des membres de la Chambre des conseillers, n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le nom du successeur de Mohamed Cheikh Biadillah, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition du mardi 6 octobre.

Selon des sources contactées par le journal, le parti du tracteur tient coûte que coûte à la présidence de la deuxième Chambre via son candidat Hakim Benchammas, ancien chef du groupe parlementaire du PAM à la même Chambre. Mais l’Istiqlal refuse cette idée et revendique à son tour la présidence de ladite Chambre, d’autant qu’il est arrivé premier au scrutin du 2 octobre dernier. Deux réunions ont eu lieu entre les chefs des deux partis, Hamid Chabat et Mustapha Bakkoury, sans que les deux parties ne parviennent à une entente. Loin de là.

La mésentente est telle entre les deux partis que l’alliance entre les partis de l’opposition risque de voler en éclats. D’autant que les cadres du PAM, qui sont loin d’avoir la mémoire courte, n’ont pas oublié la volte-face opérée, à la veille de l’élection des présidents des conseils régionaux, par Hamid Chabat qui avait soudain tourné le dos à ses alliés de l’opposition en affirmant que le PI était devenu un soutien critique du gouvernement dirigé par le PJD.

Par Marouane Hobballah
Le 05/10/2015 à 20h42