Charki Draiss sévit contre la torture

Charki Draïss, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur.

Charki Draïss, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur. . DR

Revue de presseKiosque360. Charki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, compte bien mettre fin à l’impunité des agents de police et d’autorité qui se rendent coupables de torture.

Le 15/12/2015 à 23h04

Cité par le journal Al Massae dans sa livraison de ce mercredi 16 décembre, Charki Draiss affirme que des mesures disciplinaires ont été prises à l’encontre de 10 agents de police impliqués dans des affaires de violence. Avertissements, blâmes, déresponsabilisation et stages de redressement: autant de mesures prises, précise-t-il, en réponse à des plaintes pour violence. Le ministre, qui intervenait lundi, à Marrakech, lors de l’atelier provincial organisé pour la mise en œuvre de la convention contre la torture, a fait savoir que 27 dossiers relatifs à des cas de violence se trouvaient actuellement entre les mains de la justice, dont ceux de deux policiers relevant de Casablanca et suspendus sur fond d’accusations de torture contre un détenu en garde à vue. Pour souligner l’engagement de l’Etat marocain dans ce domaine, Draiss a ajouté que les mesures disciplinaires prises par les services du département de l’Intérieur portaient également sur quatre éléments des forces auxiliaires. Il a de même souligné que 21 dossiers étaient en cours d’examen par la justice et que, durant la période 2012-2015, pas moins de 112 dossiers relatifs à des agents d’autorité avaient été soumis à la justice. Draiss a également fait remarquer que 150 auxiliaires d’autorité avaient été déférés devant la justice pour violence, insultes ou violation de domicile. Le ministre affirme que ces mesures visent à promouvoir la sécurité et le respect des droits humains. Al Massae rappelle d'ailleurs que le ministère de l’Intérieur avait initié, l’année passée, un programme de formation qui a profité, dans un premier temps, aux cadres de l’Institut Royal de la police, aux responsables relevant des trois régions du Sud, ainsi qu'à 600 éléments, tous grades confondus.

Par Mustapha Nouri
Le 15/12/2015 à 23h04