Des hélicoptères de lutte anti-sous-marine pour les Forces navales marocaines

Un hélicoptère anti-sous-marin.

Un hélicoptère anti-sous-marin. . dr

La Marine royale marocaine se prépare à acquérir, dès 2018, de nouveaux hélicoptères de lutte anti-sous-marine, ainsi que des avions de patrouille maritime. Pendant ce temps, l'Algérie se prépare à acheter, la même année, deux nouveaux insubmersibles.

Le 30/06/2017 à 13h21

De nouveaux appareils seront mis, dès 2018, à la disposition des forces navales marocaines pour renforcer leur dissuasion anti-sous-marine. Selon la revue des Forces royales air (FRA), citée par notre confrère FAR-Maroc, site spécialisé dans les questions de Défense, «dès 2018, la Marine royale marocaine va intégrer des avions de surveillance maritime (SURMAR) et des hélicoptères de lutte anti-sous-marine». «Ces flottilles réunies seront certainement le prélude à la création d’une base aéronavale», dévoile encore Far-Maroc, d’après la revue des Forces royales air.

«Pour l’instant, on ne connaît pas le modèle des hélicoptères et avions qui seront intégrés, mais l’origine des aéronefs sera soit européenne ou américaine», indique FAR-Maroc.

Cette information livrée alors que l’Algérie s’apprête, d’après l’Institut international des recherches pour la paix de Stockholm, à recevoir, en 2018, deux nouveaux sous-marins russes de modèle Project 636E diesel-électriques SSK en 2018.

Pour rappel, les forces navales algériennes possèdent déjà quatre sous-marins diesel-électriques SSK dont deux de l’ancien modèle Project 877EKM Kilo livrés en 1987 et 1988, ainsi que deux autres réceptionnés en 2010.

Il faut souligner aussi que le Maroc démarche de grands fabricants d’armes en vue d’acquérir ses premiers sous-marins. Le360 avait déjà rapporté les termes d’un deal entre Rabat et Moscou pour acquérir un sous-marin russe de quatrième génération, de type Amur 1650. Une éventualité qui, comme il est rapporté par le journal US "World Tribune", a donné du fil à retordre aux amiraux algériens, à leur tête le commandant les forces navales algériennes, l’amiral Mohamed Larbi. Dans une déclaration relayée aussi par le site d’information russe "arab.rbth.com", le haut galonné algérien a qualifié le deal russo-marocain de «très mauvaise nouvelle» pour l’Algérie.

Par Ziad Alami
Le 30/06/2017 à 13h21