Des parlementaires se disent prêts à renoncer à leur retraite

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Revue de presseKiosque360. Les «deux sous» auxquels se limite, selon la ministre Charafat Afailal, la retraite des parlementaires, créent une polémique dont se sont saisis les réseaux sociaux. Quatre parlementaires se disent déjà prêts à renoncer à leur retraite.

Le 22/12/2015 à 23h12

Selon le journal Assabah dans son numéro du mercredi 22 décembre, la polémique provoquée par Charafat Afailal, ministre déléguée chargée de l’Eau, a déjà poussé quatre parlementaires à se déclarer prêts à renoncer à leur retraite, qu'ils définissent comme une "rente politique". Il s’agit, selon Assabah, de Abdelaziz Aftati, de Khadija Abladi, et de Abdellah Benhammou, tous trois membres du PJD. "Sans populisme ni surenchère, je suis prêt à renoncer à ma retraite", a en effet affirmé Abdellah Benhammou. "Si cela doit résoudre les problèmes des Marocains en matière de santé, de chômage et d’autres problèmes sociaux, je déclare, devant tous les Marocains, renoncer à ma retraite", a de même déclaré Yassin Radi, le plus jeune député au sein de la première Chambre, cité par Assabah. "En contrepartie, j’appelle à l’ouverture du dossier sur les salaires des grands directeurs touchant entre 200 et 300.000 DH", a-t-il ajouté. Cependant, d’autres parlementaires invoquent les lois régissant l’organisation de ces retraites. Hassan Tarek, député du groupe de l’USFP, précise ainsi que "cette retraite n’est pas une rente, puisqu’elle est payée par les parlementaires eux-mêmes, à raison de 1.800 DH par mois". Assabah fait savoir, par ailleurs, que le Trésorier du royaume refuse de donner suite aux décisions des parlementaires ayant déclaré renoncer à leur "retraite parlementaire".

Par Mustapha Nouri
Le 22/12/2015 à 23h12