Drame de Sidi Boulaâlam: l’Intérieur achève son enquête, des sanctions en vue

Le 19 novembre, quinze femmes sont décédées dans une bousculade survenue lors d'une distribution de denrées alimentaires à Sidi Boulaâlam, à 70 kilomètres d'Essaouira.
 

Le 19 novembre, quinze femmes sont décédées dans une bousculade survenue lors d'une distribution de denrées alimentaires à Sidi Boulaâlam, à 70 kilomètres d'Essaouira.   . Le360 : DR

Revue de presseKiosque360. Les services du ministère de l’Intérieur et le commandement central de la Gendarmerie royale viennent de clore l’enquête ouverte pour élucider l’affaire du drame de Sidi Boulaâlam, dans la province d’Essaouira. Des responsables locaux pourraient être sanctionnés.

Le 09/12/2017 à 09h48

Après plus de deux semaines d’investigations, d’auditions et de mises en examen, l’enquête ouverte par les services compétents du ministère de l’Intérieur, en collaboration avec le commandement central de la Gendarmerie royale, pour élucider l’affaire du drame qui avait coûté la vie à une quinzaine de femmes, a été close.

A ce propos, le quotidien Akhbar Al Yaoum affirme dans son édition du week-end des 9 et 10 décembre que des responsables locaux, notamment de l’administration territoriale, seront sanctionnés. L’enquête aurait déterminé, à des degrés différents, la responsabilité de certains agents d’autorité, qui n’auraient pas pris les dispositions nécessaires pour éviter le drame. Dans ce registre, précise le quotidien, le gouverneur de la province d’Essaouira, Jamal Mokhtar, est toujours au cœur de l’instruction diligentée par le juge d’instruction près la Cour d’appel de Marrakech. De même, le caïd qui chapeaute l’annexe administrative Amramr et le chef par intérim du Cercle Alhanchane seraient sur la sellette.

Par contre, les sources du quotidien font savoir que le prédicateur qui préside l’association qui avait organisé cette opération caritative, ne sera pas inquiété. Car, ajoute la publication sur la foi de ses sources, le prêcheur en question a repris son travail dans une mosquée du quartier Californie de Casablanca. Par ailleurs, rappelle le quotidien, le commandement central de la Gendarmerie royale avait relevé de ses fonctions le commandant de brigade de la gendarmerie d’Essaouira, en l’affectant dans une caserne de la région de Casablanca.

Par Mohamed Younsi
Le 09/12/2017 à 09h48