Ecole: le plan de sauvetage proposé par Mohamed Hassad

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale.

Mohamed Hassad, ministre de l'Education nationale. . DR

Revue de presseKiosque360. Le nouveau ministre, qui s’est dit choqué de l’ampleur de l’encombrement des classes et de l'état de délabrement du mobilier scolaire, s’apprête à engager 24.000 nouveaux enseignants. Il procédera, également, à l’achat de 260.000 pupitres.

Le 26/04/2017 à 19h45

Le nouveau ministre de l’Education nationale s’est dit choqué de découvir une classe de 80 élèves. Il s’est dit plus surpris encore de voir quatre élèves assis à une même table dont il ne subsiste plus que la charpente métallique, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du jeudi 27 avril. Le nouveau ministre, qui a fait part de sa déception quant à l’état désastreux de l’école, a promis, lors d’une réunion avec les syndicats de l’enseignement, de remédier à la situation. 

Pour ce faire, et surtout pour en finir avec le problème du surpeuplement et de l’encombrement des classes, le ministère dont vient d’hériter Mohammed Hassad, ancien ministre de l’Intérieur, s’apprête à lancer un programme de recrutement de 24.000 nouveaux enseignants. En même temps, le ministère procédera, sans plus attendre, à l’acquisition de quelque 260.000 pupitres.Et comme la réforme de l’école n’est pas seulement une question d’effectifs et de moyens, le nouveau ministre promet d’accorder une plus grande attention aux enseignants et à leur environnement de travail, pour améliorer leur rendement et assurer un cadre favorable à l'apprentissage.

Le ministre a fait savoir aux représentants des syndicats que, juste après sa nomination, il avait tenu à rencontrer les responsables du ministère à tous les niveaux. Il a ensuite insisté pour consulter les partenaires du ministère, en commençant par les centrales syndicales les plus représentatives, précise le journal.

A noter que, lors de cette rencontre avec les représentants syndicaux, Mohammed Hassad a souligné que le rôle des syndicats ne se limitait pas à plaider la cause du personnel pédagogique et administratif, mais consistait également à défendre les intérêts de l'élève et les conditions de sa formation.

Le ministre a d’ailleurs assuré que son département avait suffisamment de temps pour étudier les revendications administratives et sectorielles des cadres pédagogiques, aussi bien au sein du ministère, dans la limite de ses prérogatives, que dans le cadre du dialogue gouvernemental, qui offre le cadre adéquat pour le traitement de ces problématiques.

Par Amyne Asmlal
Le 26/04/2017 à 19h45