Education: les chantiers d'Amzazi

La réforme de l’éducation est en marche et plusieurs chantiers attendent le ministre de l'Éducation nationale Said Amzazi. Selon le quotidien Al Massae dans son édition du mercredi 18 juillet, le ministre compte s’intéresser de près au contrôle continu du baccalauréat, notamment sa notation.

Lors de l’ouverture de la 14e session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Amzazi a révélé que son département planche sur la mise en place d’un nouveau programme pour réformer le système du baccalauréat. Ce qu’il vise essentiellement, c’est la révision de la notation des examens continus. Et cela en raison de la grande différence entre les notes du contrôle continu et celles de l’examen national constatée par les responsables au sein du ministère. «Ce qui a poussé certains établissements universitaires à ne pas prendre en compte les notes du contrôle continu», écrit le journal.

Dans cette réforme, Said Amzazi pense également à réduire le nombre de branches du baccalauréat et à les renforcer. Cette mesure est une réponse à plusieurs critiques qui ont été adressées au ministère par le passé après la création de branches qui se sont avérées inintéressantes et difficiles à enseigner. Le ministre a également promis de réintroduire la philosophie au programme du baccalauréat professionnel à partir de la rentrée prochaine.

Pour sa part, le quotidien Al Akhbar explique dans son édition du mercredi 18 juillet que le préscolaire bénéficie d’un intérêt particulier. Lors de la session du conseil supérieur, son président Omar Azziman a insisté sur l’importance de l’enseignement préscolaire et la nécessité de le généraliser. Les chiffres avancés par le ministre Amzazi vont dans le sens d'Azziman. Sur plus de 7 millions d’étudiants dans les trois niveaux du système scolaire, 6 sont dans le public. 1,5 million d’élèves sont en primaire dont 13 % dans le public et 63% sont pris en charge dans l’enseignement traditionnel à savoir les kouttab. Par ailleurs, 770.000 enfants sont exclus du système éducatif.