El Othmani accuse Hassad d'entraver les initiatives des ministres PJD

Saâd-Eddine El Othmani.

Saâd-Eddine El Othmani. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Dans une sortie en marge des festivités du 1er Mai, Salaheddine El Othmani s'en est violemment pris aux services de Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur, qu'il accuse d'entraver les initiatives des ministres du PJD en empêchant les rassemblements publics qu'ils tentent d'organiser.

Le 02/05/2016 à 20h32

Saâdedddine El Othmani tire à boulets rouges sur Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur. Pour l’ancien ministre PDJiste, Hassad entraverait sérieusement le travail des autres ministres du parti de la lampe, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 3 mai.

Le président du Conseil national du PJD reproche, en effet, au ministre de l’Intérieur d’empêcher les rassemblements des ministres PDJistes alors que lesdits rassemblements, du fait même qu'ils émanent de membres du gouvernement, sont de fait autorisés par Abdelillah Benkirane, chef de l’Exécutif.

Assabah rappelle que ce n’est pas la première fois qu’un haut responsable du parti de la lampe se plaint des autorités locales de certaines provinces.

Lors des festivités du 1er Mai, Saâdedddine El Othmani a ainsi, notamment, fustigé trois responsables exerçant dans des provinces où lui-même, Aziz Rabbah, ministre de l’Equipement et du transport, et Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, se sont vu interdire des rassemblements publics qui ne posaient en rien des problèmes de sécurité.

La goutte qui a fait déborder le vase? Le refus opposé par les autorités de Rabat à la création d’un bureau de la branche syndicale du parti Justice et développement (UNTM) chez le délégataire des services de distribution d’eau et d’électricité Redal, alors que d’autres syndicats ont pu y installer le leur sans aucun souci.

Selon Assabah, El Othmani a également appuyé la thèse du complot contre son parti en évoquant «l’affaire du maire de Rabat», Mohamed Seddiki, qu'il a comparée à celle de Jamaa El Mouatassim.

Par Khalil Ibrahimi
Le 02/05/2016 à 20h32