Elections: Benkirane mis à mal par les négociations sur les coalitions

Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD et chef du gouvernement.

Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD et chef du gouvernement. . dr

Revue de presseKiosque360. Les différences avec le parti de la Colombe à Tétouan ont été dépassées. Pourtant, le secrétaire général du PJD (Parti de la Justice et du développement) en a gardé un mauvais souvenir. Pour ses proches, cela ne l’empêchera pas de respecter ses engagements envers les autres partis.

Le 12/09/2015 à 01h40

Benkirane n’aurait pas digéré la tournure qu’a prise la bataille des coalitions avec les autres partis politiques. C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum dans sa livraison du week-end (12-13 septembre), citant une source proche du secrétaire général du PJD.

«Les différences avec le parti de la Colombe à Tétouan ont été dépassées. Malgré cela, Benkirane en est sorti avec un goût amer, surtout après le dernier communiqué publié par le Rassemblement national des indépendants (RNI)», indique la source du journal. Sur ce communiqué, le RNI a suligné que son Bureau politique soutient la candidature de Rachid Talbi Alami à la présidence de la Commune de Tétouan.

La source du journal affirme par ailleurs que les propos relatés dans la vidéo de Rachid Talbi Alami sont faux. «Les discussions étaient gérées par les secrétaires généraux des deux partis», a-t-elle précisé.

Le PJD était sorti avec les photos de la coalition avec 38 conseillers constituant la majorité. Les conseillers du RNI n’y étaient pas. Selon la source du quotidien, «pour Salaheddine Mezouar, président du RNI, tant que les deux partis ne se sont pas mis d’accord sur une coalition dans cette ville, il serait mieux de laisser Talbi Alami se présenter même s’il ne gagne pas».

Ces faits n’auront aucun impact sur les élections programmées pour lundi prochain. C’est en tout cas ce qu’affirme la source du journal. «De notre côté, il n’y aura aucun effet. Nous respecterons les engagements que nous avons pris vis-à-vis de nos différents interlocuteurs. Mais je ne sais pas si les autres partis en feront de même», a-t-elle rajouté.

Par ailleurs, la source d’Akhbar Al Yaoum considère la candidature de Hamid Chabat à la présidence de la région Fès-Meknès comme une «insulte» au Maroc et aux Marocains, surtout s’il gagne, après avoir été éjecté de la mairie de Fès.

Par Abdelhafid Lagzouli
Le 12/09/2015 à 01h40