Enseignement: Hassad s’attaque aux établissements scolaires insalubres

Le ministre de l’Education nationale vient de lancer son premier chantier. Mohamed Hassad a en effet donné des instructions pour mettre fin à la construction anarchique qui mine les écoles. Ces instructions concernent tous les établissements scolaires du royaume. Et pour mener à bien cette mission, le ministère a déjà approché les directeurs régionaux du département de l’Education nationale.

Toutefois, avant d’agir et de détruire les bâtiments les plus insalubres, le ministre a demandé des données chiffrées sur ces constructions anarchiques qui se multiplient dans les écoles, que celles-ci soient neuves ou anciennes. C’est ce que rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce lundi 22 mai. 

Le journal avance que le ministre Mohamed Hassad compte sur le soutien de son réseau au sein du ministère de l’Intérieur pour mener à bien cette bataille. Car une telle mission nécessite une collaboration avec l’autorité régionale. 

Selon les sources du journal, Mohamed Hassad aurait constaté l’insalubrité de certains établissements scolaires lors de ses sorties sur le terrain, notamment à Casablanca. In fine, les écoles marocaines devraient connaître prochainement la plus grande entreprise de destruction de bâtiments insalubres jamais menée. La note du ministère de l’Education insiste sur la nécessité de réussir cette opération.

Al Massae rappelle que dans certaines écoles, les classes sont transformées en habitations alors que d’autres deviennent des lieux d’élevage d'animaux. Une aberration à laquelle il semble urgent de remédier.

Le journal rappelle que cette situation avait déjà contrarié l’ancien ministre de l’Éducation. A l'occasion d’une intervention au sein d’une école, Rachid Belmokhtar avait préparé un discours sur la lutte contre la triche dans les examens, mais au moment de prendre la parole, il avait été interrompu à plusieurs reprises par des cris de volailles élevées au sein même de l’établissement scolaire. Un véritable moment de gêne pour l’ancien ministre, les étudiants et les responsables de cette école.