Environnement: deux mois après son interdiction, le sac en plastique résiste toujours

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Revue de presseKiosque360. Deux mois après l’interdiction des sacs en plastique, ceux-ci sont toujours présents dans les marchés. Le seul changement marquant se situe au niveau de leur prix de vente qui est passé de 20 à 50 DH le kilo.

Le 19/09/2016 à 20h54

Deux mois après l’entrée en vigueur de la loi «Zéro mica», les sacs en plastique continuent de circuler dans les marchés marocains. Selon Akhbar Al Yaoum, dans son édition du mardi 20 septembre, le seul changement constaté est celui du prix de vente de ces sacs dont le coût est passé de 20 à 50 DH le kilo. Cette hausse des prix serait due aux risques légaux que prennent les commerçants qui en distribuent toujours.

Le quotidien ajoute, en citant une source au sein de la Fédération du plastique, que les sacs actuellement disponibles sur le marché proviennent principalement des usines clandestines, dont une bonne partie se situe à Casablanca et sa périphérie, et de la contrebande dans le nord du royaume. En plus de ces deux facteurs, il faut dire que les stocks de sacs en plastique n’ont pas totalement été épuisés avant l’entrée en vigueur de l’interdiction.

Selon les professionnels du secteur du plastique, la situation que connaît actuellement le marché est une conséquence de cette interdiction qui est intervenue sans que les autorités ne prévoient une période de transition raisonnable pour que les opérateurs puissent se reconvertir dans d’autres métiers.

Par ailleurs, Akhbar Al Yaoum ne manque pas de rappeler que les magasins de grande et moyenne distribution se sont rapidement soumis à la nouvelle réglementation, mais en profitant du business que génèrent les produits de substitution aux sacs en plastique. Certains magasins qui, par le passé, offraient gratuitement des sacs, les proposent aujourd’hui à la vente afin de tirer profit de la nouvelle niche.

Pour ce qui est des sacs en papier, qui font partie des principaux produits de substitution, le directeur général d’une société spécialisée assure, sur les colonnes du journal, qu’ils pourront couvrir le marché à partir de ce quatrième trimestre 2016, vu que les sociétés de fabrication sont aujourd’hui aptes à produire d'importantes quantités.

Par Fayza Senhaji
Le 19/09/2016 à 20h54