Futur gouvernement: Benkirane va entamer un nouveau round de négociations décisif

Abdelilah Benkirane, SG du PJD.

Abdelilah Benkirane, SG du PJD. . DR

Revue de presseKiosque360. Le chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, s’apprête à entamer un nouveau round de tractations pour la mise en place d'une nouvelle majorité gouvernementale. Il attend, pour cela, le retour au pays de leaders de partis politiques, notamment celui de Aziz Akhannouch.

Le 06/02/2017 à 00h21

Dans l'impasse depuis plusieurs semaines, les tractations pour la formation d'une nouvelle majorité gouvernementale devraient reprendre incessamment. C’est du moins ce qu’a annoncé le chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, lors de la réunion, samedi à Rabat, du secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD).

«Je n’ai pas contacté le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, ni aucun autre leader politique, depuis le début de la visite royale en Afrique qui a été sanctionnée par le retour triomphal du Maroc à l’Union africaine», a déclaré le chef de gouvernement désigné.

Des sources proches de la direction du PJD affirment ainsi que «Benkirane attend le retour du président du RNI, Aziz Akhannouch, pour lancer un nouveau round de tractations», rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce lundi 6 février. Et de préciser que le secrétariat général du PJD a maintenu son option de reconduire la majorité sortante pour former un nouveau gouvernement, comme l'a d'ailleurs affirmé Abdelilah Benkirane aux médias, juste après la réunion de samedi.

«Nous avons refusé l’offre que le président du RNI nous a faite en nous proposant une participation au gouvernement avec une alliance de quatre partis. Et nous la rejetons toujours», a-t-il tenu, en effet, à souligner. Autant dire que les tractations que s'apprête à mener le chef du gouvernement seront décisives. Tractations qui pourraient toutefois connaître une nouvelle impasse si chacune des parties continue àcamper sur ses positions.

Par Mohamed Younsi
Le 06/02/2017 à 00h21