Grand oral de Saâd-Eddine El Othmani devant le Parlement ce mercredi

Saâd-Eddine El Othmani.

Saâd-Eddine El Othmani. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othamni, devra convaincre, mercredi, les deux Chambres du Parlement, y compris les PJDistes contestataires, afin d'obtenir son investiture et la confiance des élus.

Le 18/04/2017 à 02h56

"C'est une épreuve délicate pour El Othmani, sachant qu'il n'est pas assuré du soutien total de députés PJDistes", écrit Akhbar Al Yaoum, journal proche des islamistes, dans son édition de ce mardi 18 avril. "Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, fera face, mercredi, à un dur examen", ajoute le journal qui rappelle les étapes difficiles qui on dû être franchies pour former ce gouvernement issu des élections législatives du 7 octobre 2016.

Le journal casablancais cherche visiblement, à travers cet article, à alimenter la polémique d'une prétendue tension entre Benkirane et El Othmani. Il a ainsi donné la parole à des députés contestataires. Amina Maelainine, 7e vice-président du bureau de la Chambre des représentant, estime, dans une déclaration publiée par le journal de Taoufik Bouachrine, que "la procédure qui a conduit à la composition du gouvernement ne peut aucunement être considérée comme une victoire pour le parti. Il y a un fossé entre la formation de ce gouvernement et l'expression populaire", selon cette élue PJDiste. "On ne peut pas dire qu'il y ait eu.victoire démocratique", ajoute celle aux, dont le verbe est reconnu comme étant très dur et qui a ainsi, par la voix d'Al Akhbar Al Youm, voulu démonter la thèse d' El Othmani selon laquelle la formation de ce gouvernement est "une victoire pour le PJD".

Akhbar Al Youm a reproduit la réaction des contestataires sans fournir le moindre élément positif sur le programme socio-économique du gouvernement, ni aucun détail sur le programme dans sa globalité. A rappeler que le chef du gouvernement, selon l'article 88 de la Constitution de 2011, doit présenter et exposer, devant les deux Chambres du Parlement réunies, le programme qu’il compte appliquer. Ce programme doit dégager les lignes directrices de l’action que le gouvernement se propose de mener dans les divers secteurs de l’activité nationale. Le gouvernement, selon la Consitutution, est investi après avoir obtenu la confiance de la Chambre des représentants, exprimée par le vote de la majorité absolue des membres composant ladite Chambre, en faveur du programme du gouvernement.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 18/04/2017 à 02h56