Guerguerat: des dirigeants du Polisario menacent d'un redéploiement des milices.

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Revue de presseKiosque360. La panique s’est emparée des dirigeants du Polisario, suite à la décision du Maroc de délimiter ses eaux territoriales. Ne sachant comment réagir à cette initiative légitime, ils menacent d’un redéploiement des milices armées à Guerguerat.

Le 14/07/2017 à 00h45

La décision du Maroc de délimiter ses eaux territoriales fait rager le Polisario, à tel point que le front séparatiste ne sait plus à quel saint se vouer. Après s’être contentés, dans un premier temps, d’un communiqué dénonçant la décision marocaine pourtant légitime, les leaders du Polisario ont entrepris de s'agiter dans tous les sens, ces derniers jours, pour décider de la suite à donner à cette affaire. Le quotidien Al Massae, dans son numéro du vendredi 14 juillet, rapporte que certains dirigeants séparatistes se sont même déplacés à Alger pour se concerter avec leurs soutiens locaux sur la marche à suivre.

Le quotidien ajoute que plusieurs dirigeants séparatistes appellent également à un redéploiement des milices armées dans la zone de Guerguerat, d’où le Polisario avait dû se retirer la veille de l’adoption fin avril dernier, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, d’une nouvelle résolution sur le Sahara. Et même si un tel acte risque d’avoir des répercussions graves, ils n’hésitent pas à brandir la menace de ce redéploiement pour convaincre le Maroc de faire marche arrière.

Il faut cependant remarquer que cette panique qui s’est emparée du front séparatiste et, sans doute, de son soutien algérien, intervient dans un contexte où le ministère mauritanien de la Défense a annoncé l’interdiction absolue aux civils de circuler à proximité de sa frontière Nord avec l’Algérie, une zone désormais militaire. Cette décision n’est pas sans conséquences sur le Polisario puisqu’elle concerne une zone par laquelle transitaient les trafiquants qui détournaient les aides humanitaires destinées au camps. Une raison de plus pour mettre le front dans tous ses états.

Par Fayza Senhaji
Le 14/07/2017 à 00h45