Incidents à Al Hoceima: le procureur du roi annonce deux nouvelles arrestations

Le360

Le procureur général du roi près la Cour d’appel d'Al Hoceima a annoncé l’arrestation samedi de deux individus par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), portant à 22 le nombre des arrestations suite aux derniers incidents survenus à Al Hoceima.

Le 28/05/2017 à 21h16

Les deux prévenus, arrêtés samedi, ont été placés en garde à vue, a précisé le procureur général du roi près la Cour d’appel d’Al Hoceima, Mohamed Aqwir.

Suite aux événements qui se sont produits dans la ville d’Al Hoceima et pour éclairer l’opinion publique, le ministère public avait reçu un rapport de la BNPJ selon lequel certains individus auraient commis des actes contraires à la loi et punis par le Code pénal, a souligné Mohamed Aqwir dans une déclaration à la presse.

Ces actes concernent l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, l’incitation à commettre des délits et des crimes, l’humiliation des fonctionnaires publics lors de l’accomplissement de leurs missions et l’hostilité envers les symboles du royaume dans des rassemblements publics, outre d’autres actes.

Ledit rapport indique que certaines personnes seraient impliquées dans les incidents qui ont eu lieu à Imzouren et Bni Bouayach le 26 mars dernier, au cours desquels une résidence et des véhicules des forces publiques ont été incendiés, des biens d’autrui et d’utilité publique endommagés et des fonctionnaires publics humiliés et agressés, outre d’autres actes.

La BNPJ a été ainsi chargée de mener l’enquête qui a abouti les 26 et 27 mai à l’arrestation de 20 personnes qui seront déférées devant le ministère public dès clôture de l’enquête.

Pour rassurer les familles des prévenus et le public au sujet des rumeurs circulant sur un éventuel transfert de certaines personnes arrêtées vers une destination inconnue, le procureur général du roi près la Cour d’appel a tenu à préciser que certaines "personnes arrêtées ont été transférées au siège de la BNPJ à Casablanca, où elles ont été placées en garde à vue, étant donné que c’est elle qui est chargée de l’enquête".

Les personnes restantes interpellées suite aux actes de vandalisme survenus à Al Hoceima, Beni Bouayach et Imzouren, ces deux derniers jours, ont été placées en garde à vue au siège de la police judiciaire de ces villes, a noté M. Aqwir.

Le ministère public continuera de superviser le déroulement de l’enquête tout en veillant au respect de l’ensemble des procédures et garanties prévues par la loi, a-t-il conclu.

Le 28/05/2017 à 21h16