Istiqlal: le parti de la Balance penche en faveur de Nizar Baraka

Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). . Le360

Revue de presseKiosque360. La guerre de succession semble tranchée en faveur de Nizar Baraka, pressenti aux commandes de l’Istiqlal (PI). La succession à Hamid Chabat sera confirmée à l’issue du dix-septième congrès du parti, qui se tiendra dans quelques semaines.

Le 22/06/2017 à 18h58

La guerre de succession, qui s'est déclarée au sein du Parti de l’Istiqlal (PI) il y a de cela plusieurs semaines, semble tranchée en faveur des partisans de Hamdi Ould Errachid, qui soutiennent la candidature de Nizar Baraka aux commandes du secrétariat général du parti.

Les adversaires du clan d’Ould Errachid, qui s’alignaient encore sur les positions de Hamid Chabat, n’ont donc plus qu’à se rendre à l’évidence, fait remarquer le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce vendredi 23 juin. Et de préciser que Chabat, se sachant en perte de vitesse, aurait tenter de composer avec ses anciens adversaires pour s'assurer une sortie honorable.

Le quotidien, qui s’appuie sur des sources au sein du parti fondé par Allal El Fassi, affirme ainsi que les décisions prises par la commission préparatoire du congrès, qui se tiendra d'ailleurs dans quelques semaines, balisent la voie à Nizar Baraka pour la succession à Hamid Chabat. Le quota des régions au sein du prochain conseil national a été validé par la commission compétente. Ainsi, la région du sud, qui a enregistré des scores électoraux importants, arrive en tête avec le plus grand nombre de membres au sein du Parlement du parti. Elle est suivie de celle de Souss, classée deuxième, et de Fès qui arrive en troisième position.

Force est cependant de constater que la guerre de succession n’est pas définitivement gagnée. Car Chabat, qui reste un fin connaisseur des appareils organisationnels du parti et de son bras syndical, n’a pas encore annoncé son retrait et dit attendre le lendemain de l'Aïd pour rendre publique une décision importante relative à l'avenir de l'Istiqlal.

Par Mohamed Younsi
Le 22/06/2017 à 18h58