IUSY: l'échec de la jeunesse de l’USFP face au Polisario

Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). 

Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).  . DR

Revue de presseKiosque360. La Chabiba de l’USFP a échoué à faire face au Polisario, lors du 33e congrès de l’Union internationale de la jeunesse socialiste, qui vient de se clôturer au Monténégro. Serait-il temps de revoir la représentation du Maroc à ce genre de conclaves internationaux?

Le 19/02/2018 à 20h06

Pour la quatrième fois consécutive, la jeunesse des séparatistes du Polisario n’a fait qu’une bouchée de la jeunesse de l’USFP lors du plus grand rendez-vous international des jeunesses socialistes.Ainsi, affirme Al Ahdath dans son édition de ce mardi 20 février, les jeunes du parti de Driss Lachgar n’ont pu empêcher une nouvelle percée de leurs homologues du Polisario, lors du 33e congrès de l’Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY) qui vient de clôturer ses travaux au Monténégro.

Al Ahdath rapporte que la dénommée Aminatou Larabas Souidate a réussi, pour la quatrième fois, à arracher le poste de la vice-présidence de la IUSY.Et il s’est passé pire, à en croire la publication: le communiqué final de ce congrès a relayé les positions des séparatistes et a donc été très hostile à la première cause nationale du Maroc et des Marocains.

La Chabiba de l’USFP, poursuit le quotidien, a donc quitté ce congrès les mains vides, puisqu’elle n’a réussi à s’imposer dans aucune des instances de direction ou de décision.Et le journal de poser les questions qui fâchent. Comment l’USFP, dont le premier secrétaire a brandi la défense des intérêts de la Nation pour intégrer le gouvernement, peut-il tolérer une telle attitude de ses poulains? Serait-il temps de songer à remplacer la Chabiba ittihadie par une autre organisation de la gauche marocaine, apte à mieux s’acquitter de cette mission en se montrant aussi offensive qu'intraitable sur les questions sensibles du royaume face aux séparatistes qui, en plus de leur maîtrise des langues, sont des champions du travail en coulisses? 

Par Moncef El Fassi
Le 19/02/2018 à 20h06