La visite officielle d’Édouard Philippe au Maroc confirmée

Premier ministre français, Edouard Philippe.

Premier ministre français, Edouard Philippe. . ©DR

Comme nous l’annoncions déjà, le Premier ministre français se rendra à Rabat les 16 et 17 novembre. Avec Saâd Eddine El Othmani, il coprésidera la Haute commission mixte Maroc-France.

Le 09/10/2017 à 14h12

C'est Nasser Bourita qui le confirme. Le Premier ministre français se rendra bel et bien au Maroc, a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération lors de la conférence de presse commune qu’il a donnée ce lundi 9 octobre à Rabat avec son homologue français, Jean-Yves Le Drian, également en visite officielle au Maroc. Avec le chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani, le Premier ministre français devra coprésider la Haute commission mixte France-Maroc.

Il s'agit de la première visite officielle du Premier ministre français au Maroc depuis sa nomination le 15 mai par le président Emmanuel Macron. Dix accords de coopération bilatéraux seront conclus à cette occasion. 

Edouard Philippe connaît bien le Maroc qu'il a visité en 2014 et 2016. Le 27 octobre 2016, il avait signé, en sa qualité de maire du Havre, un protocole d'accord avec son homologue de Tanger, Bachir Abdellaoui. En 2014, il avait participé aux journées MEDays sur invitation du président de cet institut, Brahim Fassi Fihri.

Rappelons qu'aucune visite d'Edouard Philippe n'est programmée en Algérie en raison de l'état de santé du président Abdelaziz Bouteflika. Ceci, alors que l’agenda international des hauts dirigeants français s’annonce chargé. Après l’Allemagne et l’Estonie, le locataire de Matignon effectuera de nombreux déplacements à l’étranger. En novembre, et outre le Maroc, il est également attendu en Tunisie. Ces voyages seront suivis par d’autres déplacements dans des pays du Golfe, en Inde, en Chine, en Italie, en Espagne… Pour l’Algérie, rien. Chez le voisin de l’Est, l’indignation est grande. L'attitude de la France est qualifiée d'ambiguë et de non justifiée dans un contexte où les enjeux sont de taille: lutte contre le terrorisme, immigration... Mais quand on ne peut même pas fixer un agenda avec un président invalide, programmer un voyage relève de l'impossible.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 09/10/2017 à 14h12