Lancement des travaux du Pacte mondial pour les migrations

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L'ouverture à Marrakech des travaux du Pacte mondial pour les migrations a eu lieu ce lundi 10 septembre 2018.

Le 10/12/2018 à 09h46

L'ouverture du sommet a vu la participation du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et de plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement ainsi que des ministres et des représentants de 20 organisations internationales. La chancelière allemande, Angela Merkel, dont le pays avait ouvert les frontières à des milliers de réfugiés sera la vedette de cette conférence qui doit adopter le Pacte mondial pour une migration sûres, régulière et ordonnée.

Ce sommet, organisé par l'ONU en partenariat avec le Maroc, ne fait pas l'unanimité. Les Etats-Unis, l'Italie, la Hongrie, l'Autriche et l'Australie, notamment, ont décidé de ne pas signer ce pacte dont les 23 points ne sont pourtant pas contraignants. L'extrême-droite et le populisme sévissant dans certains pays comme la Belgique, essayent de faire croire que le pacte va renforcer le flux de la migration en provenance du Sud.

Rappelons par ailleurs que le 31e sommet de l’Union africaine, tenu en juillet 2018 à Nouakchott, a adopté la mise en place de l’Observatoire africain des migrations, qui sera basé au Maroc suite à la proposition du roi Mohammed VI en sa qualité de Leader de l’UA sur la question de la migration. Cet observatoire, dont le travail sera basé sur le triptyque "comprendre, anticiper et agir" aura pour mission de collecter les informations et de développer l’échange d’informations ainsi que la coordination entre les pays africains.

Il faut aussi noter que le Maroc a mis en oeuvre une stratégie nationale dédiée à la migration. Pays jadis de transit vers l'Europe, le royaume est désormais devenu une terre d'accueil. Entre 2016 et 2018, le Maroc a ainsi régularisé la situation de séjour de quelques 50.000 sans-papiers avec des mesures d'insertion socio-économique.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/12/2018 à 09h46