Le PJD juge "normal" le basculement de l'Istiqlal dans l'opposition

Mustapha Ramid, ministre d'État chargé des Droits de l'Homme.

Mustapha Ramid, ministre d'État chargé des Droits de l'Homme. . Dr

Les responsables du PJD trouvent normal que le parti de l’Istiqlal bascule dans l’opposition. Selon Mustapha Ramid: "Si le PI n’est pas dans le gouvernement, il est par définition dans l’opposition".

Le 23/04/2018 à 16h07

Le parti justice et développement (PJD) n'est pas inquiet de la décision de l'Istiqlal de passer dans l'opposition: "C'est normal que le parti de l’Istiqlal décide de se ranger dans l'opposition puisqu’il n'est pas dans le gouvernement. Cela n’aura aucune incidence ni sur le PJD, ni sur la marche de l’Exécutif ", a déclaré à le360, Mustapha Ramid, membre du secrétariat général du parti de la Lampe, par ailleurs ministre d'Etat chargé des Droits de l'Homme.

"Le gouvernement actuel, qui est composé du PJD et de 5 autres partis, dispose d’une majorité confortable au Parlement. Il y aurait eu une inquiétude si ce changement de cap décidé par le PI avait le poids nécessaire pour faire capoter la bonne marche du gouvernement, ce qui n'est pas le cas", a expliqué le deuxième homme fort du PJD.

A noter que le secrétariat général du PJD tient, ce lundi en fin d'après-midi, sa réunion hebdomadaire au cours de laquelle ce sujet pourrait être évoqué. Au sein de l'Istiqlal, en revanche, le climat n'est pas aussi serein qu'on le laisse croire au lendemain de ce basculement. Plusieurs voix reprochent à la direction du parti d'avoir refusé de participer au gouvernement de Saâd-Eddine El Othmani.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 23/04/2018 à 16h07