Les signaux envoyés par le président Macron au Maroc

DR

Revue de presseKiosque360. Emmanuel Macron a envoyé plusieurs signaux au Maroc. La mise à l’écart de Leila Aïchi et la nomination du Franco-Marocain Mounir Mahjoubi dans le gouvernement Edouard Philippe sont autant d’indices qui rassurent sur la politique future du nouveau président français.

Le 18/05/2017 à 22h35

La future politique française vis-à-vis du Maghreb, et particulièrement de certains dossiers complexes dans la région, a été source d'interrogations tout au long de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron. Le journal Al Ahdath Al Maghribia revient sur ce sujet, dans son édition de ce vendredi 19 mai, évoquant la position du jeune président sur ces questions.

Pour le quotidien, Macron a donné une réponse sans équivoque en écartant le nom de la Française d’origine algérienne, Leila Aïchi, dont les positions pro-Polisario ont fait polémiques ces derniers jours. Et ce, malgré les déclarations de cette dernière affirmant qu'elle respectait l’intégrité territoriale du Maroc et que sa position sur cette question était celle de la France.

«Je soutiens fermement la recherche d'une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l'égide des Nations unies», a-t-elle déclaré. Dans son communiqué, Aïchi nie avoir tenu des «propos déplacés à l'encontre du Maroc, de son peuple et de la personne du roi».

Pour Al Ahdath, la deuxième réponse de Macron aux interrogations sur sa politique vis-à-vis de la région s’est faite à travers l’annonce de la composition du gouvernement qui porte une touche marocaine. En effet, le plus jeune ministre au sein de ce nouveau gouvernement est un Français d’origine marocaine. Il s’agit de Mounir Mahjoubi qui a piloté la campagne digitale d’Emannuel Macron en tant que conseiller numérique.

Selon le journal, la lecture des indices contextuels renseigne et a un impact indéniable, d’autant que les premières félicitations au président Macron émanant de la région furent celles du roi Mohammed VI.

Tout cela se confirmera plus tard, lors de la visite officielle d’Emmanuel Macron à Rabat dans le cadre de son premier voyage dans la région, conclut le journal.

Par Fayza Senhaji
Le 18/05/2017 à 22h35