Les veuves jihadistes marocaines forcées d’épouser d’autres membres de Daech

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Revue de presseKiosque360. Daech n’accepte pas de veuves dans ses rangs. Dès que le mari disparaît dans les combats, la veuve, encore sous le choc, est forcée à se marier avec un autre combattant. La veuve marocaine du «coupeur de têtes» est enceinte d’un autre combattant.

Le 30/12/2016 à 21h32

Les veuves jihadistes n’ont plus le droit de vivre leur veuvage. C’est une fatwa que les décideurs de l’organisation terroriste Daech ont imposée aux femmes mariées qui combattent auprès de leurs maris.

En effet, dès que le mari disparaît dans les combats ou décède en tant que kamikaze dans un attentat, sa veuve, encore sous le choc, est forcée à se marier avec un autre combattant. L’objectif est d’assurer une continuité des combattants en plus de la satisfaction des plaisirs sexuels des jihadistes.

Ces informations ont été révélées par les investigations menées avec les Marocaines, Assia Ahmed Mohamed, 26 ans, et Fatima Laghmich, 21 ans, arrêtées par la police espagnole en coordination avec les services de sécurité turcs et les renseignements marocains. La première était mariée au célèbre terroriste Kokito, alias le «collectionneur de têtes» ou le «coupeur de têtes», avec qui elle a eu un enfant.

Après sa mort dans les combats, la Marocaine Assia Ahmed a été forcée par les décideurs de Daech à se marier avec un autre combattant, rapporte le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition de ce week-end des 31 décembre 2016 et du 1er janvier 2017.

La veuve est aujourd’hui enceinte du deuxième combattant. Le même sort a été réservé à la deuxième Marocaine, Fatima Akil Laghmich, qui était épouse de Mourad Cadi. Ce dernier, lui aussi, était combattant marocain de Daech. Il a été tué dans un attentat-suicide.

Les deux Marocaines comptaient entrer sur le territoire turc et revenir ensuite en Espagne puis au Maroc, via l’aéroport de Casablanca, pour retrouver leurs familles à Sebta.

Par Mohamed Younsi
Le 30/12/2016 à 21h32