Maintien de la paix: le Maroc 14e pourvoyeur mondial de Casques bleus

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Revue de presseKiosque360. Le Maroc vient d’entrer dans le top 14 des pays pourvoyeurs de Casques bleus, selon un rapport publié récemment par l’Organisation des Nations Unies. Parallèlement, le nombre de soldats marocains présents dans les différentes zones de conflit à travers le monde continue d’augmenter.

Le 30/01/2018 à 21h42

Avec ses 1.605 soldats mis à la disposition de l’ONU dans le cadre de ses missions de maintien de la paix à travers le monde, le Maroc passe, cette année, de la 15e à la 14e place dans le classement mondial des pays contributeurs aux forces onusiennes. Pour la zone MENA (Moyen-Orient et Afrique du nord), le Maroc se classe deuxième, derrière l’Egypte et ses 3.274 Casques bleus.

C’est l’ONU qui vient de publier ce classement, dans un rapport repris par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui, dans son édition du mercredi 31 janvier, précise que 106.338 Casques bleus, originaires de 125 pays, participent actuellement à 15 opérations de maintien de la paix dans différentes régions du monde. Ces opérations sont dotées annuellement d’une enveloppe de quelque 6.8 milliards de dollars, précise le quotidien.

Les trois premiers pays fournisseurs de gros contingents de Casques bleus sont l’Ethiopie avec 8.420 soldats, suivie du Bangladesh (7.242) et l’Inde (6.697), alors que le Qatar ferme la marche avec 2 soldats seulement, juste derrière le Yémen et ses 21 soldats onusiens.

Dans ce nouveau rapport, l’ONU ajoute également que les Casques bleus ont réalisé 71 opérations de maintien de la paix depuis 1948. En 1960, les premiers Casques bleus marocains ont été envoyés au Congo-Kinshasa où, avec les soldats d’autres pays, ils ont contribué à mettre en échec la sécession katangaise. Depuis lors, les soldats marocains de la paix ont participé à de multiples autres opérations de l’ONU, allant du Kosovo à la république centrafricaine, en passant par la Bosnie-Herzégovine et bien d’autres zones de conflit, et ce parfois au péril de leur vie.

Par Mohammed Ould Boah
Le 30/01/2018 à 21h42