Malgré le scandale, les Mercedes des adjoints de Benchemass mises en service

Abdelilah Benkirane et Hakim Benchemmas, président de la deuxième chambre du Parlement.

Abdelilah Benkirane et Hakim Benchemmas, président de la deuxième chambre du Parlement. . DR

Revue de presseKiosque360. En dépit du scandale suscité par l’acquisition de douze voitures luxueuses, le président de la Chambre des conseillers et ses vice-présidents ont commencé l’utilisation de ces voitures de service. Et ce,même s’ils perçoivent des indemnités de transport de 7.000 dirhams par mois.

Le 10/11/2016 à 21h23

La bonne gouvernance ne semble être qu’un vain vocabulaire pour le Bureau de la Chambre des conseillers!L’affaire de l’acquisition de douze voitures de marque Mercedes C220 pour le président, le secrétaire général de l’institution et les dix vice-présidents revient sur les devants de la scène.

En dépit du scandale suscité par cette transaction, les responsables en question ont commencé à utiliser ces voitures qui ont coûté la bagatelle de 7 millions de dirhams à l'institution parlementaire.Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce vendredi 11 novembre, l’Istiqlalien Ahmed Lakhrif, le Harraki Hamid Kouskous, le PAMiste Larbi Lamharchi et le secrétaire général de la Chambre, Wahid Khouja, ont réceptionné leur voiture.

Ainsi, ils ont commencé à les exploiter sans «ordre de mission» signé par le président de la deuxième Chambre, comme cela était prévu auparavant. La décision de lier l’utilisation de la voiture à «l’ordre de mission» avait d'ailleurs été rejetée par les vice-présidents de l’institution parlementaire, fait remarquer la quotidien.

Bien plus, les membres du Bureau de la Chambre des conseillers, qui utilisent ces luxueuses voitures, continuent de percevoir des indemnités de transport de l’ordre de 7.000 dirhams par mois, en plus des bons de carburants, sans oublier, bien sûr, les salaires qui frôlent les 40.000 dirhams par mois.La Chambre des conseillers avait expliqué le recours à l’acquisition de voitures neuves par le fait que le parc auto de l’institution parlementaire était devenu trop vétuste.

Par Mohamed Younsi
Le 10/11/2016 à 21h23