Marhaba 2015: Une commission ministérielle pour enquêter sur les dysfonctionnements

Des MRE accueillis à leur arrivée au Maroc par une membre de la fondation Mohammed V pour la Solidarité, lors d'une précédente opération Marhaba. 

Des MRE accueillis à leur arrivée au Maroc par une membre de la fondation Mohammed V pour la Solidarité, lors d'une précédente opération Marhaba.  . DR

Revue de presseKiosque360. Une commission ministérielle relevant du département des Transports a effectué, dernièrement, une enquête pour faire la lumière sur les dysfonctionnements, retards et indisponibilités des navires lors de l’opération Marhaba 2015.

Le 11/10/2015 à 21h07

Suite aux innombrables dysfonctionnements qu’a connus l’opération Marhaba 2015, une commission ministérielle relevant du département des Transports a effectué une enquête pour faire la lumière sur toutes ces irrégularités. Ainsi, la commission a visité le port Tanger Med afin de constater l’état des navires qui ne respectent pas les exigences du cahier des charges.

Selon le quotidien Al Massae dans son édition de ce lundi 12 octobre, la commission a également mené une opération d’inspection pour lister les différentes irrégularités enregistrées par les compagnies maritimes qui avaient obtenu un agrément de transport sur la ligne Espagne-Maroc. Un rapport surlignant l’ensemble des anomalies a déjà été établi et transmis aux différentes parties concernées.

D’après les sources du quotidien, l’un des navires loués par une compagnie maritime participant à l’opération Marhaba 2015 ne correspondait pas aux conditions préétablies par le ministère de tutelle. Ce qui a obligé les autorités espagnoles à suspendre son activité avant que le Maroc n’intervienne pour faire annuler cette décision. Al Massae ajoute, par ailleurs, que le ministère des Transports avait essayé de louer un navire, le Queen Nefertiti, pour assurer la continuité du transport des MRE en cas d’arrêt des navires programmés pour l’opération Marhaba. Mais, à la dernière minute, il était revenu sur sa décision pour manque de moyens.

Pis encore, l’une des compagnies maritimes disposant d’un agrément pour assurer la ligne Maroc-Espagne a cessé son activité une fois les MRE retournés à leurs lieux de résidence, alors que le contrat stipulait que le transport des voyageurs devait être garanti durant toute l’année. Cette compagnie affiche une dette colossale vis-à-vis de l’autorité chargée de la gestion des ports, notamment à cause de l’utilisation de la ligne Maroc-Espagne au cours de la dernière saison.

Par Mouna Qacimi
Le 11/10/2015 à 21h07