Mezouar: le Maroc apporte «une fraîcheur» à l’Union africaine

Salaheddine Mezouar, chef de la diplomatie marocaine.

Salaheddine Mezouar, chef de la diplomatie marocaine. . DR

Le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) apporte «une fraîcheur» à l’organisation continentale, a déclaré ce mardi 31 janvier à la MAP, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar.

Le 31/01/2017 à 16h39

Le 28e Sommet de l’UA, tenu à Addis-Abeba, s'inscrit comme un moment particulièrement important dans l’histoire contemporaine du royaume, qui vient de signer son grand retour dans sa famille institutionnelle africaine, a affirmé Salaheddine Mezouar.

Le discours prononcé par le roi Mohammed VI lors de ce sommet a été le moment fort du rendez-vous africain, qui a scellé le retour du Maroc, a dit M. Mezouar, tout en se félicitant de ce qu’il a qualifié de «raz-de-marée de soutien» à la demande du Maroc de recouvrer la place qui lui revient au sein de l’organisation africaine.

Mettant en avant l’accueil chaleureux réservé au roi lors de son arrivée au siège de l’UA où le souverain a prononcé un discours historique, M. Mezouar a souligné que ce discours avait décliné la vision du roi pour l’Afrique, construite à travers des partenariats gagnants-gagnants avec les pays du continent.

Le millier d’accords conclu par le Maroc avec les pays africains depuis l’an 2000 représente «une belle démonstration» de l’engagement du royaume en faveur d’un partenariat mutuellement avantageux, a-t-il dit.

Faisant observer que l’Afrique change à grands pas, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a salué l’émergence d’une nouvelle génération de leaders africains faisant preuve d’une vision claire et pragmatique pour le développement du continent.

L’Afrique a rompu avec les idéologies et se tourne résolument vers un développement capable de générer des richesses et des emplois pour les générations montantes, a poursuivi M. Mezouar. Cette nouvelle réalité africaine interpelle les leaders du continent qui doivent fonder leurs relations sur la confiance mutuelle afin de renforcer le positionnement du continent sur la scène internationale, qui est en train de se dessiner.

Le 31/01/2017 à 16h39