Ministère des Affaires islamiques: "Pas de risque de choléra pour les pèlerins marocains"

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Revue de presseKiosque360. L’épidémie de choléra sévit, au Yémen, depuis avril dernier. L’OMS craint que l'épidémie ne se propage en Arabie Saoudite au moment du pèlerinage. Le Maroc a cependant pris les dispositions nécessaires pour que ses pèlerins n’encourent aucun risque.

Le 19/07/2017 à 20h50

Le ministère des Habous et des affaires islamiques le confirme: il n’y a aucun risque de contamination pour les pèlerins marocains. Cette mise au point du ministère intervient alors que certaines informations font état d’une possible propagation de l’épidémie de choléra qui sévit actuellement au Yémen, affirme le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du jeudi 20 juillet.

Le journal rappelle qu’une alerte a d'ailleurs été lancée, vendredi 14 juillet, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui craint que cette épidémie de choléra, qui dure depuis fin avril dernier, ne se propage pour toucher les lieux saints de l’Islam pendant le pèlerinage, prévu en septembre prochain. L’Organisation a d’ailleurs tenu à attirer l’attention sur le fait que, pendant le pèlerinage qui réunit, chaque année, deux à quatre millions de musulmans, les risques de propagation de maladies telles que la fièvre jaune, le virus Zika, la méningite ou le choléra, entre autres, augmentent de manière notable.

Cependant, pour alarmante qu’elle soit, cette annonce de l’OMC ne devrait aucunement inquiéter les futurs pèlerins marocains. En effet, assure le journal qui cite le ministère des Habous, tous les pèlerins sont soumis à des examens médicaux spécifiques et sont tenus de se faire vacciner contre un certain nombre de maladies contagieuses avant leur départ. Ces examens et ces vaccins sont consignés dans un livret médical que chaque candidat au pèlerinage doit présenter au moment de la demande du visa.

Ainsi et selon les normes sanitaires imposées dernièrement par l’Arabie saoudite à tous les pèlerins étrangers, le livret médical doit comporter les vaccins contre la fièvre jaune, la méningite, la grippe et, pour les enfants, la poliomyélite. Il est également nécessaire de subir un examen médical général, notamment cardiovasculaire, pulmonaire et même neuronal, ainsi que des analyses de sang pour contrôler le taux de glycémie et le fonctionnement rénal.

De toute manière, affirme-t-on auprès du ministère, la situation sera suivie de près par les autorités, en concertation avec l'Arabie Saoudite, pour fournir aux pèlerins la couverture médicale appropriée. 

Par Amyne Asmlal
Le 19/07/2017 à 20h50