Mohamed Sajid: «J'ai hérité d'un parti congelé, sans odeur, ni saveur»

Mohamed Sajid. 

Mohamed Sajid.  . DR

Mohamed Sajid est sorti de son silence pour faire part de l’immobilisme qui frappe son parti. Il a interpellé les autres formations politiques pour qu’elles renouvellent leurs cadres et leurs discours et fassent plus de place aux jeunes, leur reprochant de fonctionner comme dans les années 60.

Le 18/02/2016 à 20h30

Le secrétaire général de l'Union constitutionnelle (UC, opposition), qui intervenait mercredi soir devant l'Université internationale de Rabat, a évoqué la nécessité de rajeunir la scène politique, en mettant en exergue le chantier de reconstruction qu'il opère aujourd'hui à la tête de l'UC.

"J'ai hérité d'un parti congelé, sans odeur ni saveur. Le parti survivait simplement parce qu'il administrait quelques municipalités", a-t-il lancé devant une nombreuse assistance.

Interrogé sur les réformes urgentes à mettre en œuvre, Mohamed Sajid a souligné que "la réforme de l'Education est la priorité absolue". "Nous avons un système qui ne fonctionne plus. L'Education est la première étape de la marche vers le progrès et le développement. J'appuie fortement les mesures courageuses recommandées par le Conseil supérieur de l'enseignement. Il faut y aller, et y aller vite, pour corriger les dysfonctionnements majeurs qui ont ruiné notre système éducatif".

Le secrétaire général de l'Union Constitutionnelle est également revenu sur son bilan à la tête de la mairie de Casablanca: "Malgré la violence de certains moments, malgré les difficultés, malgré les incompréhensions, j'ai également pu ressentir une réelle satisfaction à conduire les grands projets de restructuration de Casablanca en tant que maire de la ville.»

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 18/02/2016 à 20h30