Nouvelle attaque du MAE algérien contre le Maroc

Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires étrangères.

Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires étrangères. . DR

Le MAE algérien, Abdelkader Messahel, a profité de la réunion ministérielle tripartite (Algérie, Tunisie et Egypte) sur la Libye, ouverte hier à Alger, pour tenter misérablement de discréditer les Accords de Skhirat et le rôle du Maroc dans le rapprochement entre les protagonistes libyens.

Le 22/05/2018 à 13h41

L’impénitent Abdelkader Messahel a refait des siennes et attaqué à nouveau le Maroc. Dans son allocution à l’ouverture de la réunion ministérielle tripartite (Algérie, Tunisie et Egypte) sur la Libye, hier lundi 21 mai à Alger, il a accusé le Maroc d’«envenimer la situation entre les différents protagonistes libyens» via l'offre de médiation marocaine pour régler le différend interlibyen!

«La multiplicité des initiatives pour résoudre la crise libyenne est de nature à perturber le processus de règlement et à aggraver les dissensions internes», a-t-il éructé, en faisant allusion à la médiation marocaine!

Remarquez que rien ne justifie cette énième sortie haineuse du MAE algérien, en dehors de la jalousie qu’il ressentirait en raison du succès des Accords de Skhirat, considérés comme étant le seul cadre de référence par l’ONU, en vue du règlement du différend interlibyen.

Messahel qui ne (vous) veut pas "Libyen" ! Messahel, qui a dû son arrivée à la tête du MAE à son allégeance servile à «Fakhamatouhou le rais Bouteflika», -il n'a qu'un niveau Bac et une formation au sein d'un institut de technologie appliquée!-, est «malvenu» en Libye, depuis sa visite controversée en mai 2017 à Benghazi, dénoncée comme «une ingérence» dans les affaires intérieures libyennes.

Le chef de la Commission de la défense et de la sécurité nationale au Parlement libyen, également connu comme le "Parlement de Tobrouk", Talal Abdallah Al Mihoub, avait en effet critiqué la tournée de Messahel au sud de la Libye "sans autorisation préalable", "comme s'il s'agissait d'une wilaya algérienne". "Nous mettons en garde monsieur le ministre algérien contre les conséquences de ses dépassements et sa criante violation flagrante de la souveraineté de l'Etat libyen», avait indiqué un communiqué du «Parlement de Tobrouk».

Malgré cette mise en garde, le MAE algérien n’en fait qu’à sa tête et cherche à remettre son "Nif" dans les affaires du peuple libyen frère, qui garde vivace à l'esprit le soutien apporté par le régime de Bouteflika à l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi dans sa campagne sanguinaire contre des frères libyens sans défense.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 22/05/2018 à 13h41