Opération de ratissage dans la région de Guerguerat: les précisions de la wilaya de Dakhla-Oued Eddahab

Le Maroc ne peut tolérer que la zone tampon devienne une zone de non-droit. Ici, un contingent des Forces armées royales stationné au-delà du mur de défense marocain.

Le Maroc ne peut tolérer que la zone tampon devienne une zone de non-droit. Ici, un contingent des Forces armées royales stationné au-delà du mur de défense marocain. . dr

Les services de sécurité mènent depuis dimanche 14 août, en collaboration avec les douanes, une opération dans la région de Guerguerat en vue d’enrayer l’activité de contrebande et toutes sortes de trafics illicites, indique un communiqué de la wilaya de Dakhla-Oued Eddahab.

Le 16/08/2016 à 11h52

L'opération de ratissage menée par les services de sécurité depuis dimanche 14 août dans la région de Guerguerat, en collaboration avec les services des douanes, a permis le démantèlement de trois points de rassemblement de carcasses de voitures et de camions usités", indique la Wilaya de Dakhla-Oued Eddahab.

Dans un communiqué, diffusé ce mardi 16 août, et dont copie est parvenue à Le360, la wilaya de Dakhla-Oued Eddahab précise que "cette opération a permis de nettoyer cette région du sud marocain de toutes sortes de trafics illicites" et des individus qui s'adonnent à ce genre d'activités illégales.

"Cette opération, entamée dimanche 14 août, se poursuivra", assure la wilaya de Dakhla-Oued Eddahab.

Comme le rapportait Le360 dans son édition de ce mardi 16 août, le secrétaire général du front Polisario a saisi par lettre le SG de l'ONU, Ban Ki-moon, au sujet de cette opération destinée à sécuriser cette région marocaine située au-delà du mur de défense et que le front séparatiste considère, mensongèrement, comme étant "un territoire libéré".

Dans cette lettre, le SG du Polisario a mis en garde contre "une agression militaire" marocaine, appelant l'ONU à "prendre des sanctions immédiates contre le Maroc". Des sanctions qui, le cas échéant, devraient être infligées à ce front de mercenaires compromis jusqu'au cou dans le trafic d'armes, de drogue et de voitures volées, dont les dividendes servent à financer les activités des groupes terroristes essaimant toute la région sahélo-saharienne.

Par Ziad Alami
Le 16/08/2016 à 11h52