Pendant ce temps. El Othmani toujours sans remplaçants des ministres démis

Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD. 

Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD.  . DR

Les consultations pour le remplacement des ministres sanctionnés par le roi se poursuivent. Mais sans résultat.

Le 11/11/2017 à 16h14

Les consultations pour le remplacement des quatre postes ministériels vacants après les sanctions royales se sont poursuivies cette semaine entre le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani et les leaders du PPS et du MP. Mais sans que les différentes parties ne se mettent d'accord sur les ministres potentiels.

Ni Nabil Benabdellah du PPS, ni M'haned Laenser du MP, et encore moins le chef du gouvernement, n'ont voulu répondre ce samedi 11 novembre aux sollicitations de Le360 en ce qui concerne l'état d'avancement de ces consultations. L'opinion publique, les directives royales, les urgences du moment et le bon sens politique attendront. 

Si Laenser a fermé son portable, Benabdellah répond...sans rien dire. El Othmani, lui, préfère ne pas communiquer. Pour ne pas changer. On retiendra que les leaders du MP et du PPS ont rencontré cette semaine encore, et pour la troisième fois, El Othmani. Genre, pour tracer le profil à donner "aux futurs ministrables" à l'Education nationale et à la Formation professionnelle pour le MP ainsi qu'à l'Habitat et à la Santé pour le PPS. 

Une source proche de Benabdellah a indiqué à le360 que les noms des ministrables avancés par une partie de la presse sont "faux et ridicules". "C'est du n'importe quoi", a-t-on souligné avant de préciser que le chef du PPS mène avec "responsabilité" les consultations. Quant à Mohand Laenser, son silence est compréhensible, selon un membre de son entourage. "Il ne veut pas de problèmes avec son bureau politique. Plusieurs membres veulent se porter candidats. Pour lui, c'est trop chaud".

En plus, Laenser "craint que des surprises viennent d'ailleurs", selon ce proche de la présidence du MP.

Rendez-vous la semaine prochaine.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 11/11/2017 à 16h14