Pourquoi des sympathisants espagnols du Polisario ont été refoulés ce vendredi de l’aéroport de Laâyoune

Les provocations des activistes espagnols pro-Polisario sont inadmissibles.

Les provocations des activistes espagnols pro-Polisario sont inadmissibles. . DR

Une délégation de députés et d’activistes espagnols pro-Polisario ont été expulsés ce vendredi, à la mi-journée, de l’aéroport de Laâyoune. Le pourquoi du comment.

Le 13/05/2016 à 18h27

Une délégation de députés de la Galicie et d’activistes d’une ONG de la même région espagnole ont été refoulés ce vendredi, vers midi, dès leur arrivée à l’aéroport Hassan 1er de Laâyoune. Ils étaient cinq députés du Parlement de la Galicie, issus de différentes formations politiques espagnoles (Parti populaire, PSOE, entre autres), accompagnés de membres de l’association de solidarité de la Galicie, à avoir été expulsés par les autorités locales, indique à Le360 une source sécuritaire à Laâyoune.

Objectif affiché par cette délégation espagnole dès son arrivée à Laâyoune, en provenance de Las Palmas, Iles Canaries : «s’enquérir de la situation humanitaire» dans la capitale du Sahara marocain. Mais le but caché de la délégation était de tenter de rameuter le commun des nervis séparatistes afin de provoquer les autorités locales et les amener à intervenir pour disperser les manifestations prévues selon un schéma préétabli dans les grandes places de la capitale du Sahara marocain.

D’après notre source, la délégation espagnole compte déjà à son passif des antécédents gravissimes. «le 28 février 2014, et dès son arrivée à l’aéroport de Laâyoune, la même délégation s’était livrée à des actes de provocation en arborant le fanion de la pseudo «RASD» », rappelle notre source, précisant que leur but non déclaré était d’orchestrer des sit-in sur place et provoquer des affrontements entre les activistes séparatistes et les autorités locales.

Il faut savoir que l’actuel voyage de ladite délégation a été organisé par la dénommée Khairat Bellahi, représentante du Polisario dans la région de Galicie. Il en ressort que ce déplacement était téléguidé à partir de Tindouf, ce qui traduit, en creux, une volonté autre qu’un désir de «s’enquérir de la situation humanitaire» à Laâyoune. Ce qui n’est d’ailleurs pas l’affaire de cette délégation qui n’a ni mandat ni vocation à diligenter une quelconque «enquête» sur les droits de l’Homme dans un territoire sous souveraineté du royaume du Maroc.

Un stratagème non avoué mais connu des services nationaux opérationnels à Laâyoune, d’où cette décision préventive de les expulser dès leur atterrissage à l’aéroport de Laâyoune.

A ce propos, et comme le certifie l’agence de presse espagnole «EFE», ladite délégation a trouvé à son retour à l’aéroport de Las Palmas, l’activiste pro-Polisario, Aminatou Haïdar, de son vrai nom Aminatou Haïdarun. Un indice suffisant pour connaître les véritables ressorts de ce déplacement aux apparences «humanitaires» mais au fond hostile au Maroc.

Par Ziad Alami
Le 13/05/2016 à 18h27