Provocation du Polisario à M'Hiriz: le Maroc en appelle à l'ONU

Les camps de Tindouf connaissent une grave tension en raison des conditions d'enfer dans lesquelles vivent les réfugiés.

Les camps de Tindouf connaissent une grave tension en raison des conditions d'enfer dans lesquelles vivent les réfugiés. . dr

Le gouvernement marocain a qualifié mercredi 23 septembre de provocation la présence depuis quelques jours du Polisario à M'Hiriz, localité marocaine située dans la zone tampon près de Dakhla. Il s'agit d'un "comportement agressif" qui viole le cessez-le-feu signé en 1991 sous l'égide de l'ONU.

Le 23/09/2015 à 16h44

A propos de cette action polisarienne, le porte-parole du gouvernement Mustapha El Khalfi a déclaré mercredi, lors d'un point de presse, que le Maroc "condamne vivement" cette "provocation et violation" de l'accord de cessez-le-feu, rappelant que le gouvernement a déjà alerté par le passé l'ONU face à ces "dérives injurieuses".

Abdelaziz "Al Marrakchi", patron de la chimérique "RASD" a déplacé ces derniers jours sous les ordres du régime militaire algérien à M'hiriz, une colonne de mercenaires alimentant le terrorisme régional. Parmi eux se trouvent, selon des militants unionistes, des "enfants armés". Des familles sahraouies ont exhorté l'UNICEF d'intervenir, a-t-on indiqué dans certains milieux politiques à Rabat.

Alors que les camps de Tindouf connaissent une "grave tension en raison des conditions d'enfer dans lesquelles vivent les réfugiés", voilà que "Al marrakchi" se lance une nouvelle fois dans une "opération suicidaire, vouée à l'échec". Une autre source gouvernementale, contactée mercredi par Le360, a appelé l'ONU à agir rapidement pour ramener à l'ordre les séparatistes à la solde d'Alger. A rappeler que de récents rapports de l'ONU avaient signalé "ces violations de l'accord de cessez-le-feu" par les marionnettes d'Alger.

La communauté internationale et l'ONU savent pertinemment que les localités de Tifariti, Mijik et M'Hiriz situées au-delà du mur de défense sont des localités marocaines se trouvant dans la zone tampon que les Forces armées royales (FAR) avaient évacuées pour ne pas se trouver en situation de confrontation directe avec l'ennemi.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 23/09/2015 à 16h44