Quand les médias algériens font une fixation sur l’armée marocaine

Après sept années de déclin, les dépenses militaires du pays étaient reparties à la hausse en 2018.

Après sept années de déclin, les dépenses militaires du pays étaient reparties à la hausse en 2018. . DR

Revue de presseKiosque360. L’évolution de l’armée marocaine inquiète les médias algériens. Une fixation maladive et désuète. Les détails.

Le 11/03/2018 à 23h01

Les médias algériens s’intéressent de bien trop près à l’armée marocaine. La moindre acquisition faite par les Forces armées royales (FAR), rapporte Al Ahdath Al Maghribiya dans son édition de ce lundi 12 mars, donne lieu à des articles et à des analyses dans les médias du pays voisin.

Pour ces médias, à la solde d’un pouvoir qui ne sait plus où donner de la tête, tout effort de modernisation des FAR est forcément destiné à contrer l’Algérie ou le Polisario, mouvement séparatiste dont la crédibilité s’érode à vue d’œil.

Par ailleurs, les médias algériens ne voient pas d’un bon œil les classements mondiaux qui ne cessent de louer les efforts du Maroc et de son armée. Au moment où le voisin de l'Est claque des sommes astronomiques en achats d’armes, les FAR sont saluées pour leur professionnalisme.

Il faut rappeler qu’en Afrique, le Maroc est le premier pays contributeur en casques bleus pour les opérations de maintien de la paix menées de par le monde.Les FAR, et cela tout le monde le sait, comme le dirait Abdelkader Messahel, ont acquis une longue expérience. Et leur participation à plusieurs manœuvres internationales sont là pour renforcer leur renommée.

Le Maroc est partenaire de la coalition internationale de lutte contre le terrorisme. D’une manière ou d’une autre, les détracteurs du Maroc savent que les FAR comptent pour beaucoup dans cette coopération.Mais, au moment où certains choisissent l’action et optent pour l’esprit d’initiative, écrit en substance Al Ahdath, d’autres restent obnubilés par les rapports internationaux et les classements en tous genres.C’est le cas de plusieurs médias, papiers et électroniques, qui ont fait de la critique du Maroc un véritable fonds de commerce.

Par Moncef El Fassi
Le 11/03/2018 à 23h01