Réactions. Critique royale des partis politiques: Driss Lachgar défend l'USFP

Driss Lachgar

Driss Lachgar . Le360 : Adil Gadrouz

A son tour, Driss Lachgar, premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) réagit au discours du souverain à l’occasion de la Fête du Trône. Il déclare que son parti «adhère pleinement et avec force aux idées contenues dans cette allocution», qu'il qualifie «d'historique».

Le 31/07/2017 à 16h58

Dans son discours du Trône du 29 juillet, le souverain a adressé de sévères critiques aux partis politiques. Driss Laghar, en tant que premier secrétaire de l’USFP, se défend et affirme que "son parti a toujours, et à travers son histoire, milité en faveur des valeurs et des actions politiques servant les intérêts des citoyens et de la nation".

"La politique s'est malheureusement dégradée au profit de pratiques politiciennes et opportunistes", souligne-t-il. Et d’ajouter: "c’est pour la préservation de ces valeurs que l'USFP a lutté en combattant l'économie de rente et qu'il a toujours milité pour que l'action politique soit au service de l'intérêt général et non pas des considérations personnelles".

Le numéro un de l'USFP a tenu à rappeler une des déclarations du souverain: «toute entrave au développement est considérée comme une trahison», en référence aux partis politiques et aux responsables étatiques qui ont tergiversé et n’ont pas répondu concrètement aux doléances et attentes des citoyens notamment ceux de la ville d’Al Hoceima.

Pour Driss Lachgar, le discours du Trône de vendredi soir n’est pas sans rappeler celui du 9 mars 2011, qui avait ainsi marqué "une nouvelle étape en posant des réformes constitutionnelles et politiques".

Le patron des socialistes a regretté que ces réformes n'aient pas été accompagnées par une action efficace de la part des partis politiques et des autres acteurs. "Ce sont ces échecs que le souverain a rappelés lorsqu'il a évoqué la question du développement et son lien direct avec l'action politique", a conclu le chef du parti de la Rose.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 31/07/2017 à 16h58