Réforme des retraites: Benkirane rencontre les syndicats et refuse un retour à la case départ

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Vendredi, après une rupture de sept mois, le chef du gouvernement a rencontré les syndicats et leur a signifié son refus de retirer le projet de réforme des retraites du circuit législatif. Il leur a cependant proposé de déposer leurs amendements, qui seront soutenus par la majorité.

Le 01/02/2016 à 02h01

Pas de retour à la case départ pour ce qui est du projet de loi portant sur la réforme des retraites. Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, a été catégorique sur cette question lors de sa rencontre, vendredi, avec les patrons des syndicats, à savoir les patrons de l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et la Fédération démocratique du travail (FDT), rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce lundi 1er février.

Lors de ladite rencontre, les syndicalistes ont demandé au chef du gouvernement de retirer le projet de loi en question du circuit législatif et de le ramener de nouveau sur la table des négociations. Chose que le chef du gouvernement a refusée, en leur proposant cependant de soumettre leurs amendements au Parlement. Ainsi, «Benkirane a promis aux syndicats que leurs amendements seraient soutenus par les groupes de la majorité qui voteront en leur faveur. C’est la seule issue à ce dossier», souligne le quotidien qui s’appuie sur des sources proches du chef du gouvernement. Et de préciser que ladite rencontre n’a pas débouché sur des résultats concluants puisque chaque partie a campé sur ses positions.

Pourtant, relève le journal, le chef du gouvernement a pu convaincre les patrons des syndicats de tenir une deuxième rencontre. Seulement, «il leur a demandé de lui accorder un peu de temps en vue de leur présenter une vision globale quant à l’augmentation des salaires, la révision de l’impôt général sur le revenu (IGR) et la réforme de la loi relative aux libertés syndicales». Cette deuxième rencontre sera décisive et donnera une idée de la volonté du chef du gouvernement quant à une reprise du dialogue social, ont estimé des sources syndicales citées par le quotidien.

Par ailleurs, ajoute Akhbar Al Yaoum, les syndicats tiendront, mardi prochain, une rencontre en vue de débattre de leurs revendications.

Par Mohamed Younsi
Le 01/02/2016 à 02h01